A Pau, un lycéen égyptien en situation irrégulière autorisé à finir son année scolaire


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A Pau, un lycéen égyptien en situation irrégulière autorisé à finir son année scolaire

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/01/2011 PAR Nicolas César

« Sensibilisé ces der­nières heures à la situa­tion per­son­nelle de M. Naghmish, le pré­fet des Pyrénées-Atlantiques a décidé, à titre excep­tion­nel, de sur­seoir à la pro­cé­dure d’éloignement en cours jusqu’à l’achèvement de l’année sco­laire 2010-2011 », a indi­qué la pré­fec­ture dans un communiqué. Le jeune homme a quitté l’Egypte en 2007 et indique avoir séjourné en Libye, puis en Italie avant de dépo­ser sa demande de titre de séjour en France en mars 2010. Au motif, d’une part, qu’il avait plus de 16 ans lorsqu’il a été confié à l’aide sociale à l’enfance, et d’autre part, qu’il n’établissait pas n’avoir plus aucun lien avec sa famille restée en Egypte, le préfet des Hautes-Pyrénées a opposé un refus à sa demande, par arrêté du 4 mai 2010. Cette décision s’accompagnait d’une mesure faisant obligation à l’intéressé de quitter le territoire français sous un mois.

Un avenir en sursis
Inter­pellé par les ser­vices de police à Pau le 6 jan­vier à la suite d’une infrac­tion au code de la route, et placé en réten­tion, il devait être reconduit lundi dans son pays. Or, il ne s’est pas présenté à l’embarquement. La mobilisation de RESF et des enseignants de son lycée a fait flancher le préfet. Ceci étant, ce n’est qu’un sursis. Le dimanche 9 janvier, le tribunal administratif de Pau a rejeté la requête de Sami, qui avait saisi le juge des référés, afin d’être remis en liberté et d’obtenir la suspension de la décision préfectorale lui ordonnant de quitter le territoire. Désormais, il attend une décision de la cour administrative d’appel et a d’ores et déjà annoncé qu’il s’y conformera. Son avenir est donc à nouveau suspendu à la justice. En attendant, il pourra au moins terminer son année scolaire et peut-être décrocher un diplôme. Peut-être que la clémence du préfet fera aussi réfléchir les juges.

                                                                                                                      Nicolas César
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