A la rencontre des confréries basques


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A la rencontre des confréries basques

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 09/05/2008 PAR Joël AUBERT

« Il y a 2 000 confréries dans tout le pays basque », annonce l’espagnol Luis Mokoroa, président de celle de San Sebastian, l’une des plus importantes, qui compte 300 membres. Elles ne sont pas uniquement le prétexte aux agapes entre gens de bonne compagnie. Défendant des cuisines et des produits chers à leur cœur, les confrères (et consœurs) basques parcourent foires, salons etautres manifestations.

Une légende basque
Confrérie de San SebastianLa médaille de la confrérie basque de San Sebastian représente un chardon, « la fleur du soleil », selon les mots de Luis Mokoroa. L’occasion pour lui de donner un petit cours de mythologie basque : « avant, on accrochait des fleurs de chardon aux portes des maisons, pour éloigner les sorciers. Quand ils approchaient, ils étaient attirés par le centre de la fleur, qui est de la couleur de l’or. Alors ils en comptaient les filaments dorés, et le jour se levait avant qu’ils aient fini… » Devant la vigueur du colosse Luis, on se dit que peut-être d’autres produits ont sur lui un effet salutaire. « Sur la côte, on mange beaucoup de poissons, et dans les terres, c’est surtout de l’agneau », explique-t-il.Selon lui, « Il y a moins de plats dans la cuisine basque française que dans la nôtre ». Qui a dit que le chauvinisme était réservé aux Français ?

Mode cerise
Fondée en 2007 à l’initiative du ténor enfant du pays David Olaizola, la Confrérie de la Cerise d’Itxassou promeut la spécialité locale, la célèbre cerise noire, qui accompagne traditionnellement le fromage de brebis.« La confrérie se renforce tous les jours », nous dit l’un de ses membres, l’ancien journaliste Jean-Pierre Aren. « On est une confrérie un peu à part, chez nous, on ne se prend pas le chou », continue-t-il. Le passage au Salon des confrères aux bérets agrémentés de cerises a sans doute été l’un des plus remarqués. Fidèle à ses origines musicales, la confrérie a parcouru les allées au rythme des chants et des instruments du pays, sous le regard curieux et amusé des visiteurs, qui se souviendront sans doute longtemps de cette visite au Salon.


Léo Peresson

photos aqui: Andrea Schmitz 

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