A Bordeaux, comme dans le reste de la France, la mobilisation contre la réforme des retraites faiblit


DR

A Bordeaux, comme dans le reste de la France, la mobilisation contre la réforme des retraites faiblit

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/11/2010 PAR Nicolas César

Ils étaient moins nombreux que lors des précédentes manifestations, mais tout aussi déterminés, sinon plus. A Bordeaux, le cortège, composé en grande partie de fonctionnaires, est parti après 11h de la place de la République à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaire. Ils étaient environ 3 000. Parmi les slogants sur les banderoles, on pouvait lire  » Les privilégiés, c’est pas les salariés, c’est pas les retraités, c’est le Medef, c’est l’Elysée et Alain Juppé ». En Dordogne, dans le Lot-et-Garonne, trois rassemblements ont été organisés. Dans les Landes, les manifestants ont défilé simutanément dans six lieux différents. Côté perturbations, elles étaient mineures. Moins de 1% des enseignants des écoles, collèges et lycées étaient en grève au niveau national. De même, dans les réseaux de transports urbains, malgré le dépôt de préavis de grève dans 19 villes, aucune perturbation majeure n’était signalée. Les manifestations et actions symboliques (pique-nique, etc.), décidées localement par les syndicats appelant à l’action, vont principalement cibler les sièges départementaux du Medef, les préfectures et les permanences UMP.

Le débat sur les retraites reviendra lors des présidentielles
Raymond Soubie, qui quitte ce mardi ses fonctions de conseiller social de l’Elysée, a jugé que la poursuite de la contestation contre la réforme des retraites relevait d' »un combat d’arrière-garde ».
Interrogé sur l’hommage rendu par le chef de l’Etat aux syndicalistes lors de son intervention télévisée du 16 novembre, Bernard Thibault a répondu de son côté sur France 2 que c’était « assez facile dans la mesure où on se fout de leur opinion ». Aujourd’hui, la CGT retient qu’il y a eu quelques 200 « initiatives » un peu partout en France, allant des rassemblements aux défilés en passant par les meetings. Mais, ce ne sera pas suffisant pour empêcher que les principales dispositions entrent en vigueur le 1er juillet prochain. « Il n’y a pas que les chiffres de manifestants, il y a aussi l’opinion publique, qui est avec nous », rétorque Katy Sargenton, de l’union départementale CGT, en Gironde. Désormais, les syndicats espèrent peser dans les discussions à venir sur les salaires, l’emploi et les conditions de travail, avec en ligne de mire les présidentielles de 2012.

Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles