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PUBLIÉ LE 25/11/2010 PAR Isabelle CamusEn novembre 2009, le Forum social première mouture avait porté sur la préparation du 3ème projet social appelé à définir la politique sociale de la ville de Bordeaux pour les cinq années à venir. Les axes principaux des 84 actions validées en janvier dernier devraient être exposés au Hangar 14, ce samedi, à la connaissance du grand public pour un bilan sur les actions engagées et leurs avancées. Pour Véronique Fayet, élue chargée des politiques de solidarité, de santé et seniors, « le projet 3ème du nom devrait-être le projet social de la maturité. Une nouvelle forme de gouvernance des questions sociales qui sortent de leur ghetto pour inclure les partenaires, les associations et les habitants ».
Trépied social, urbain et Agenda 21
Pilotés par les élus Alexandra Siarri, Yohan David, Brigitte Collet et Fabien Robert, 6 ateliers devraient donc donner l’occasion à tous ces participants de s’exprimer sur 12 thématiques articulées autour des 3 piliers que sont le social, l’urbain et l’Agenda 21″. « Parlons social, Parlons ensemble » bande-annonce d’un programme où tout un chacun peut participer et donner son avis, partager son expérience, ses doutes etses engagements sur le logement (priorité de la rentrée), l’emploi,l’enfance et la famille, la précarité, le vieillissement ou le lien social… Puis enchainer à 17h sur un débat qui raisonne comme un voeu : « la culture, créateur de lien social, qui aide à faire reculer la misère ». Penser et utiliser l’art comme vecteur de transformation sociale responsable… Un thème qu’aborderont Caroline Glorion, réalisatrice du film « Joseph l?insoumis », le jeune philosophe Ollivier (avec 2 l) Pourriol qui utilise le cinéma dans son enseignement pour rendre la philo plus accessible, Michelangelo Pistoletto, artiste, membre du mouvement Arte Povera etdirecteur artistique d’Evento et Alain Juppé, maire de Bordeaux. Reste à savoir si les bordelais les plus concernés par les questions sociales seront présents pour appréhender un projet dont ils ne savent rien ou qu’ils ont du mal à cerner même s’ils en sont les premiers sujets. Il faut dire que le programme est vaste.
Isabelle Camus
