1995 : « On n’a jamais prétendu rester dans le public rap »


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1995 : "On n'a jamais prétendu rester dans le public rap"

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 01/10/2012 PAR Thomas Guillot

@qui – Un EP, Deux EP, une tournée… Normalement la suite logique c’est l’album ?
Hologramme Lo’ –
On prépare le premier album pour janvier 2013 avec une quinzaine de titres inédits.

@ – Première fois au Garorock pour vous, vous n’êtes pas un groupe très vieux finalement.
Darryl Zeuja –
Ben ça fait… 4 ans. Ça fait un an qu’on a un peu de notoriété, qu’on existe médiatiquement. C’est notre première tournée des festivals.

@ – Vous avez commencé avec les Sages Poètes de la Rue ?
DZ –
On a rappé dans leurs open-mics à l’époque, puis les scènes ouvertes au fur et à mesure. On avait des couplets en stock, on s’est dit qu’on allait faire des morceaux et comme on avait envie de sortir quelque chose de concret, on s’est décidé pour un maxi. On l’a sorti en indépendant sur notre propre label. Pareil pour le deuxième.

@ – C’est pratique de se produire, de se distribuer ?
DZ –
La distribution aujourd’hui c’est une maison de disque qui la fait pour nous. C’est Polydor avec Universal. C’est pratique parce que ça évite que notre disque manque quelque part et ça évite aussi qu’il soit sur internet un mois avant la sortie.
HL – Parallèlement, on garde 100% de notre indépendance en production. C’est à dire que personne n’a un droit de regard sur ce qu’on fait.

@ – Vous vous occupez de tout ?
HL –
On s’occupe du mix, du mastering, de la pochette, des clips. Tout ce qui est lié à l’image, on roule avec des potes à nous, un peu plus vieux que nous, qui s’appellent Le Garage. C’est un collectif de vidéastes, de graphistes, de designers, de photographes… Ils sont dans le même délire que nous. C’est une équipe, ils travaillent qu’entre potes. C’était logique de travailler avec eux.

@ – Vous avez fait pas mal de festivals un peu éclectiques comme le Garorock. Il y a un bon retour ? Les gens aiment ?
DZ –
Ouais les gens aiment beaucoup. Ça tourne bien, les gens viennent au concert. On se retrouve souvent au stand de merchandising après le concert pour faire des photos et des autographes. Il y a plein de gens qui viennent. Ceux qui ne connaissaient pas sont agréablement surpris. Et ceux qui connaissent sont contents, rassasiés.
HL – Ça nous fait marrer de passer d’un public conquis qui connait déjà ta musique à parfois la moitié des gens qui connaissaient plus l’artiste qui jouait avant toi. C’est un challenge. Tu dois leur montrer que toi aussi t’as un show marrant.
DZ – On n’a jamais prétendu rester dans le public rap. Moi j’ai toujours fait de la musique pour un maximum de gens donc c’est cool d’avoir cette opportunité là parce qu’il y a des gens qui ne seraient pas aller plus loin que le son qui tourne en radio s’ils nous avaient pas vus sur scène. Peut-être que ça les décidera au moins à écouter le disque. Les gens voient aussi que c’est pas du flan, que scéniquement on tient la route.

@ – Vous avez une attitude assez nostalgique, presque passéiste rien que dans le nom du groupe…
DZ –
C’est pas tellement nostalgique. Les anciens, ils nous voient comme ça.
HL – Parce que eux ils ont connu l’époque.
DZ – Au contraire, nous quand on s’est appelé 1995 c’était presque futuriste. On aurait pu s’appeler 2032. C’était une sorte d’hommage et en même temps un pied de nez à ce qu’il se faisait à l’époque quand on a commencé vers 2008. A l’époque, la zique old-school était pas forcément à la mode. Tout allait plutôt vers le bas et vers le médiocre. C’était un nombre pour faire percuter les gens et à la fois ça décrivait assez bien l’ambiance et la philosophie qu’on passait à travers notre musique. Après, on est pas fermés, on est pas nostalgiques, on écoute beaucoup de zique actuelle.

@ – Vous allez partir dans d’autres directions avec l’album ?
DZ –
On a déjà plusieurs directions au sein même de notre propre direction mais ce sera toujours 1995. Il y aura peut-être d’autres chemins à explorer qu’on a pas eu le temps de faire pour les maxis. Ou peut-être des chemins où on ira plus loin. On est au tout début donc on a même pas une ébauche de ce que va être le truc.
HL – Au final ça ressemblera toujours à nous même si on essaiera toujours de faire mieux.
DZ – On est pas de ces artistes qui changent du jour au lendemain de styles et d’influences au gré des saisons.

1995 + Fayçal
Le mercredi 3 octobre à 20h30
Salle du Vigean à Eysines (33)
Prix : 20/29€

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