Le mouvement EBR-T (économie basée sur les ressources – La Transition) auquel Stéphane Bernard invite les habitants à adhérer prône « une nouvelle forme de gouvernance ». Il s’inscrit hors des formations politiques et part de plusieurs constats. A commencer par celui qui consiste à rappeler que « les blancs et les non-inscrits constituent le premier parti de France ».
« Dans un monde où tout est global, où l’effet papillon a pris tout son sens, on peut agir sur le plan international en passant par le local » estime son initiateur. Avant d’expliquer que la démarche de EBR-T s’appuie sur un contrat moral composé d’une vingtaine de principes. Quitte, pour cela, à sortir carrément des sentiers battus. Ou encore, ce que ses promoteurs contestent, à se faire taxer de d’utopiste.
On y trouve la règle intangible de non-cumul des mandats, mais aussi la non-indemnisation des élus, la transparence complète sur leurs revenus, la priorité donnée aux circuits courts et à la notion de non-pollution, l’interdiction des séances à huis clos, les référendums d’initiative populaire systématiques, la communication par internet, ou encore la désignation du maire par tirage au sort !
« L’idée est de redonner une forme de pouvoir aux citoyens » est-il rappelé. Trois niveaux d’implication leur sont proposés pour cela : le simple soutien, la coordination des idées émanant du terrain, ou l’inscription sur une liste électorale.
Pour le moment, EBR-T a obtenu l’adhésion de 3 200 personnes sur le plan national, tandis qu’une cinquantaine de communes, de tailles diverses, pourraient voir des listes émerger en France, assure Stéphane Bernard. En 2012, celui-ci n’avait recueilli qu’une seule et unique voix lors des législatives, dans la 5e circonscription de Bayonne où il s’était présenté. Ce n’était pas la sienne. « Personne n’avait compris ma démarche ».
Renseignements : la-democratie-participative.org