En Aquitaine, ça cause numérique avec ECLA !


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 03/04/2014 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : Comment l’idée de créer des causeries est-elle née ?
Hélène Labussière :
C’est un chantier qui a été lancé par Hélène Rio en avril 2013. A l’époque, elle était responsable du pôle « bibliothèques et culture-justice » à ECLA Aquitaine. Ce chantier autour de cette thématique du numérique était évident. Il répondait à une demande des institutions avec lesquelles nous travaillons – Conseil régional et DRAC, plus particulièrement pour les bibliothèques – et des professionnels. Il n’était pas encore traité. Et pour lancer, en quelque sorte, les hostilités, Hélène Rio a, alors, convié les bibliothèques à échanger autour de ce thème afin de recueillir des premières pistes sur « le numérique en bibliothèque ».
En septembre 2013, à partir de cette base-là, j’ai commencé à travailler dessus. Je suis alors partie à la rencontre des établissements qui étaient les plus investis sur ce sujet ayant participé à cette première rencontre. J’ai ainsi pu dialoguer avec une vingtaine de bibliothèques sur tout le territoire aquitain qui m’ont, pour la plupart, demandé la mise en place d’échanges sur cette thématique. C’est comme ça que les causeries numériques sont nées !

@qui ! : A qui sont-elles destinées ?
H. L. : 
Le pôle bibliothèque d’ECLA travaille avec les bibliothèques de lecture publique en Aquitaine, donc bibliothèques municipales, intercommunales, départementales, universitaires. Elles sont toutes invitées aux causeries. Il est vrai que les bibliothèques universitaires ne sont pas venues à la causerie du 27 mars qui s’est déroulée à Boé. Mais certaines interviendront le 10 avril prochain dans les Landes.

@qui ! : Comment avez-vous défini les thématiques ?
H. L. :
Une fois de plus c’est l’échange en amont avec les bibliothécaires qui a été déterminant. Je n’ai pas voulu imposer ni un format ni des thématiques. Ces échanges fin 2013 ont construit ces causeries. C’est pour cette raison que des thèmes très divers, se rapportant toujours au numérique, seront abordés. Le 27 mars dernier, à Boé (47), les liseuses et tablettes en bibliothèque furent au cœur des échanges. Et pour les prochains rendez-vous, le 10 avril, dans les Landes, ce seront les ressources en ligne ; le 15 mai, en Gironde, la vidéo ; le 5 juin, en Gironde, le jeu vidéo ; et le 24 juin, dans les Pyrénées-Atlantiques, les ressources patrimoniales numérisées. Chaque causerie se déroule dans un département différent. Nous nous attendons donc à accueillir un public divers du fait de la thématique choisie et de la situation géographique de la causerie.

@qui ! : Y a-t-il une thématique demandée qui n’est pas traitée ?
H. L. :
Oui, et bon nombre de bibliothèques m’ont demandé à ce qu’elle soit abordée. Il s’agit des problèmes juridiques liés à toutes ces questions. Pour l’instant, elle est dans les cartons, mais je pense que nous allons en parler au cours du deuxième semestre 2014. Mais pas sous la forme d’une causerie, car, là, précisément, sur cette question, il faudra sans doute un temps d’intervention plus long. Cela prendra une forme plus classique, type journée d’information ou journée professionnelle.

@qui ! : Justement, quel est le format d’une causerie ?
H. L. :
L’idée des causeries, et ce qui m’a marquée dans la demande des professionnels, c’était d’avoir des temps d’échanges. Cette demande m’a surprise car il existe déjà de nombreuses journées autour des livres numériques, des ressources en ligne… En fait, les professionnels attendent d’avoir le temps d’échanger et pas seulement d’écouter une intervention d’une heure et d’avoir 15 minutes d’échanges. Donc, nous avons fait exactement l’inverse : un quart d’heure d’intervention et une heure d’échanges. Cela a bien fonctionné sur la première causerie à Boé. Donc nous gardons ce format-là sur toutes. Nous aurons donc à chaque fois à peu près deux interventions qui se compléteront suivies d’1h15 d’échanges. Sauf pour le jeu vidéo où nous organiserons un atelier pratique. L’échange est vraiment la spécificité de ces causeries, et mon ambition est qu’il ne s’arrête pas à la fin de la rencontre… Aujourd’hui, je souhaite retranscrire cet échange et le mettre en ligne sur notre site pour le public présent et celui qui n’a pas pu venir.

@qui ! : Et quelle suite donner à ces causeries ?
H. L. :
Nous ne connaissons pas encore la suite aujourd’hui. C’est un choix de ne pas déterminer à l’avance ce qui se passera après. S’il y a encore une demande pour ces rencontres-là, nous continuerons. S’il faut que le format change ou que nous partions sur d’autres projets, nous nous adapterons. Pour l’instant, nous attendons de voir ce qu’il en ressort pour construire la suite du programme. L’après se construira par rapport aux conclusions des évaluations demandées aux participants à chaque fin de causerie. Dans ces questionnaires, je leur demande s’ils souhaitent que nous continuions sous cette forme et s’ils désirent aborder d’autres thématiques. Nous verrons…
Pour obtenir le programme complet de ces causeries : http://ecla.aquitaine.fr/

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