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PUBLIÉ LE 21/09/2012 PAR Nicolas César« Je vais vous parler des projets métropolitains, car j’ai bien conscience qu’à la rentrée 2013, ce sera plus difficile ». C’est ainsi que Vincent Feltesse a commencé son point presse de rentrée aujourd’hui. Il a abordé les travaux de la troisième ligne de tramway (mise en service en janvier 2014), l’avancée du chantier du pont Bacalan-Bastide. En ces temps de crise, il a aussi annoncé 30 euros d’économies à l’année sur la facture d’eau et d’assainissement, la construction prochaine de logements sociaux… Trois jours, après les déclarations d’Alain Juppé, qui est « déjà en campagne », le président de la CUB mesure bien la pression médiatique. Chacune de ses postures politiques sera désormais interprétée, décortiquée pour vérifier qu’elle ne cache pas une manière de se positionner par rapport aux élections municipales de 2014 à Bordeaux. Et, deux ans de campagne, c’est long, très long. C’est pourquoi, Vincent Feltesse a décidé de ne pas aller dans l’affrontement avec Alain Juppé. « Ce serait irresponsable de ma part », estime-t-il.
« Ne pas bloquer la dynamique métropolitaine »« D’abord, ça veut dire quoi au juste, entrer en campagne ? » a-t-il demandé aux journalistes. « Si c’est faire du terrain, j’en fais tous les jours. Si c’est amener des projets, je suis constamment en phase de réflexion. Pour moi être en campagne, c’est être dans l’affrontement, or je pense que mon rôle de président de la CUB aujourd’hui, ce n’est pas de susciter des affrontements, mais d’entériner l’impulsion donnée sur la CUB », explique-t-il. Sur la plupart des grands projets bordelais, Euratlantique, grand stade, pont Jean-Jacques Bosc…, Vincent Feltesse et Alain Juppé sont amenés à travailler ensemble. Sa crainte est de « bloquer la dynamique métopolitaine ». Pour le socialiste, ce serait dramatique, alors, que c’est maintenant « la décennie bordelaise ».
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