Les élus locaux unis pour mettre la pression sur Ford
Le président de la Région a réaffirmé, face à ces enjeux, l’unité des collectivités locales, toujours désireuses d’accompagner l’entreprise dans la reconversion de sa seule usine française. A cet effet, il a proposé l’organisation prochaine d’un comité de pilotage, intégrant les partenaires sociaux, la mobilisation de l’Etat, via le ministère des Finances et de l’Industrie, pour le maintien de l’activité Ford à Blanquefort, la mobilisation des directions européenne et américaine du groupe Ford. Surtout, Alain Rousset a rappelé que le versement des aides régionales à l’investissement reste conditionné à la réalisation effective d’au moins 1.000 emplois. Un moyen de "mettre la pression" sur les dirigeants de Ford. En attendant, l’action de formation de la Région se poursuit afin de sécuriser les parcours professionnels des salariés, et un bilan sera réalisé à la fin de l’année 2012. Elus locaux et syndicats de Ford Blanquefort sont unis pour amener le constructeur américain à tenir ses engagements. Reste désormais au préfet à organiser d’urgence un comité de pilotage. Trop souvent déçus par des promesses non tenues par le passé, élus et salariés n’entendent pas se laisser "endormir" par Ford. Le fait que le logo Ford ne soit toujours pas revenu sur le site de Blanquefort est un symbole qui en dit long… L’enjeu est de taille. Ford Blanquefort est trop important pour l’économie girondine.
Nicolas César
Crédit photo : Aqui!