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PUBLIÉ LE 21/05/2011 PAR Nicolas CésarUne délégation emmenée par Vincent Feltesse, regroupant une dizaine de représentants de la Communauté urbaine, dont 7 vice-présidents a effectué une visite de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis. Cette visite avait été souhaitée par Vincent Feltesse suite à la catastrophe de la centrale de Fukushima. Elle avait également pour objet de revenir sur le cas de figure de la tempête survenue en 1999 et d’aborder la question des retours d’expérience d’EDF, en matière d’événements météorologiques exceptionnels. A l’époque, la centrale du Blayais avait été partiellement inondée par la tempête Martin, provoquant une alerte de niveau 2 sur une échelle de 7. Ce déplacement s’est donc essentiellement focalisé sur les enjeux de sécurité publique : présentation des digues de protection, du PC de crise, des plans d’alerte et de prise en charge des populations en cas d’incidents… Il a également permis d’aborder la question de l’opportunité d’un élargissement du périmètre particulier d’intervention (PPI), d’un rayon de 10 km autour de la centrale, qui date de la création de cette dernière.
Vincent Feltesse écrit au préfet pour élargir le périmètre particulier d’intervention
Vincent Feltesse vient d’adresser à ce propos un courrier à Patrick Stefanini, préfet de la Région Aquitaine, dans lequel il affirme souhaiter «relayer la volonté majoritaire des élus communautaires d’élargir le périmètre particulier d’intervention actuel au territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux… « Au regard de la densification très sensible de l’aire urbaine bordelaise depuis trente ans et de l’exemple des zones touchées par les incidents nucléaires majeurs survenus, il me semble tout à fait pertinent de proposer son élargissement. Cela serait de nature à répondre aux préoccupations légitimes, tant de nos concitoyens que de leurs représentants… », écrit-il. Une démarche d’un élu de poids dans la région, qui fait réfléchir sur nos choix énergétiques… Surtout que le même jour, le député PS, Christian Bataille, a déclaré que « la sûreté des centrales nucléaires coûtait plus cher qu’on ne le dit et que le coût de l’EPR en construction à Flamanville (Manche) serait sans doute à nouveau revu à la hausse ».
Crédit photo : Aqui!
