Une nouvelle tribune pour la presse à Arcachon


Tribunes de la presse

Une nouvelle tribune pour la presse à Arcachon

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/10/2011 PAR Nicolas César

Le printemps arabe, la presse de demain, les dessinateurs de presse, les mafias… Au total, près de 30 intervenants, des journalistes des Etats-Unis, Japon, Russie, Mexique, Italie, des « patrons » de journaux, des dessinateurs de presse, des universitaires et des spécialistes des médias sont présents pour débattre de ces questions cruciales à Arcachon aux premières tribunes de la presse. Première bonne nouvelle, hier au lancement, les jeunes étaient venus en nombre : 500 lycéens ont fait le déplacement. De quoi réjouir le président de la Région Aquitaine, Alain Rousset, qui a souligné dans son discours inaugural que « la réflexion sur la presse est une réflexion sur la citoyenneté, une réflexion sur la capacité des jeunes au discernement ». Connaissant la nostalgie du dirigeant socialiste pour les Universités de la communication d’Hourtin, Philippe Labarde, président des Rencontres d’Aquitaine, a rappelé que « ce n’était pas un colloque sur les médias, pour les médias et avec les médias, mais un dialogue avec ceux qui nous lisent, nous regardent, ou n’en font rien, comme les jeunes soi-disant. » 

Les médias font-il l’élection ?
Internet révolutionne l’information, elle la mondialise, elle la rend accessible à tous et partout. Le métier de journaliste évolue. Tous ces bouleversements sont au coeur des débats et des rencontres des Premières tribunes de la presse, jusqu’à dimanche. Vendredi, il fut question de la question de la place des réseaux sociaux dans les révolutions arabes. Mais aussi de la façon, dont les journalistes ont traité la catastrophe de Fukushima. « Rassurer la population pour un journaliste, ce n’est pas minimiser les faits », a déclaré Naike Desquesnes, rédactrice spécialiste de l’Asie du Sud à « Courrier international ». En souvenir de Tchernobyl, Henadzi Kesner, journaliste biélorusse, a rappelé la nécessité « d’informer à temps. L’absence d’information est un crime ». Ce samedi, il sera notamment question de l’élection présidentielle pour laquelle, tous les médias français manifestent un intérêt sans égal. Cette implication de la presse peut-elle influencer le résultat du vote ? Les connivences entre les grands patrons de presse et les politiques sont-elles décisives ? Comment les journalistes peuvent-ils favoriser un candidat et à contrario, comment les politiques utilisent-ils les médias pour véhiculer leurs messages ? Un débat  tentera de décrypter les rapports étroits et souvent passionnels entre ces deux mondes qui se côtoient en permanence tout en brandissant le principe d’indépendance. Quoi qu’il en soit, en cette période de crise, il ne faut pas perdre espoir. « La diffusion de la presse d’information a progressé de 5,7 % dans le monde… C’est le cas en Asie (+ 13 % depuis 2005), en Amérique du Sud, et en Russie. Des pays, où la presse progresse et accompagne les mutations en cours, et no­tamment l’émergence d’une large classe moyenne », se félicite Philippe Thureau-Dangin, directeur de « Courrier International ». 

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Tribunes de la presse

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