Une exposition, symbole des bons rapports entre l’Aéroport de Bordeaux-Mérignac et Médecins sans Frontières.


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Une exposition, symbole des bons rapports entre l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac et Médecins sans Frontières.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/03/2013 PAR Laura Jarry

« On se sent sincèrement proches de vous »Médecins Sans Frontières Logistique est établi à Mérignac depuis déjà 1992 et entretient depuis de bonnes relations avec l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. L’association est « maintenant dans une phase particulière, dans la réalisation d’une deuxième extension, pour doubler la capacité de stockage », selon Gérald Massis, son directeur général. Pascal Personne, directeur de l’aéroport, se dit « très heureux de toute la dynamique autour de l’agrandissement » de leurs locaux, avouant que l’ensemble de la plateforme « se sent sincèrement proche de vous ».
Sandra Rebeyrol, coordonatrice Frêt pour Médecins sans Frontières, a tenu à souligner l’importance « d’avoir des interlocuteurs qui sont de vrais partenaires, quotidiens ». Avec environ 100 expéditions par mois à partir de l’aéroport de Bordeaux, « les partenaires ont, heureusement, toujours une grande écoute, et comprennent, par exemple, qu’on ne peut pas travailler que pendant les heures de bureaux ».

« Le besoin de renouveler le nombre de donateurs »

Exposition

Mélanie Cagniart, directrice de la collecte de fonds privés de Médecins sans frontières, décrit l’exposition « Terres d’urgences » comme « une exposition itinérante qui a une vocation pédagogique et présente de façon interactive nos différentes actions, sur les différents territoires », « un support de communication qui permet d’engager le dialogue avec le public » : ainsi, « les médiateurs vont utiliser l’espace pour aller à la rencontre des gens ».
En France, 98% du financement de MSF est d’origine privée et l’association sait « le besoin de renouveler le nombre de donateurs ». Surtout que le choix de l’aéroport comme lieu de présentation est aussi une préférence stratégique : «  »on attend beaucoup de ces espaces où on va pouvoir rencontrer un nouveau public, des gens qui prennent l’avion pour travailler, des profils auxquels on n’est pas habitués à parler », comme l’explique Mélanie Cagniart.

« Une situation absolument dramatique sur le plan humanitaire »Voilà comment la directrice de la collecte de fonds privés de MSF choisit de décrire le cas syrien. Le régime de Damas ayant refusé l’accès au territoire à MSF depuis le départ, il a fallu prendre un autre chemin : « si vous connaissez bien MSF, vous savez qu’on ne s’arrête pas là et qu’on passe à travers la porte », déclare Mélanie Cagniart. Ainsi, l’association a pu ouvrir un hôpital chirurgical dans le nord, avec « l’ambition d’en ouvrir d’autres ».
Elle a également relevé la présence de la plateforme chirurgicale d’Amman (Jordanie), où affluent énormément de blessés syriens et qui avait été crée en 2006 pour accueillir les blessés irakiens. MSF, qui agit dans des contextes d’urgences et des contextes de plus longue durée (comme avec Haïti, où ils sont toujours présents et très actifs), a besoin pour cela de ressources, d’où « ce nouvel appel aux dons international, en urgence, pour la Syrie ».

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