newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 19/07/2015 PAR Nicolas CésarLes participants réunis par le préfet de Gironde ont travaillé à une « solution digne et acceptable », impliquant de donner un toit, de manière temporaire, aux demandeurs d’asile sahraouis. A court terme, il s’agit de garantir sur le site des conditions sanitaires satisfaisantes en veillant à assurer une distribution régulière de bouteilles d’eau et de permettre un accès à des douches et sanitaires dans un lieu suffisamment proche. En outre, il sera proposé aux 10 personnes reconnues réfugiés, présentes sur le site, un logement ou un hébergement d’insertion avec un accompagnement social dans une perspective d’insertion durable. C’est une obligation légale, ont d’ailleurs rappelé à plusieurs reprises la Ligue des droits de l’homme.
Une solution bientôt trouvéePar ailleurs, un recensement est lancé immédiatement pour identifier les lieux possibles pouvant accueillir dignement les 57 demandeurs d’asile Sahraouis recensés sur le squat le 15 juillet, tant qu’il ne sera pas statué définitivement sur leur demande d’asile. « Les services de l’Etat veilleront à ce que les demandes d’asile soient examinées plus rapidement », prévient la préfecture. « Mais il a été rappelé que toutes les personnes déboutées du droit d’asile avaient vocation à être reconduites à la frontière », poursuit l’institution. La mobilisation de l’opinion publique pour ces Sahraouis a été payante. Une pétition avait été lancée par Médecins du monde. En une semaine, elle a recueilli plus de 600 signatures. Depuis le retrait des colons espagnols en 1975, leur peuple est pris en étau entre le Maroc qui a conquis la majeure partie du Sahara occidental, et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui en réclame l’indépendance. Et l’ONU ne reconnaît la souveraineté à aucun des deux…
