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PUBLIÉ LE 05/03/2024 PAR Solène MÉRICQui n’a pas deux ou trois anciens téléphones, dont certains fonctionnent encore, qui trainent dans ses tiroirs ? Sans oublier la pelote de câbles et de chargeurs qui l’accompagne… juste à côté de cet ancien appareil photo numérique délaissé. Le mois de la collecte numérique, c’est l’occasion de se débarrasser proprement de ses matériels électriques et électroniques devenus obsolètes et un peu trop encombrants. Objectif ? Leur donner une seconde vie, soit grâce à leur reconditionnement, soit par le recyclage des pièces qui les composent.
Avec 40 points de collecte déployés sur le territoire de la métropole, il y en a forcément un près de chez vous pour vider vos placards facilement, tout en faisant un geste pour l’environnement. Recyclés ou réutilisés, ce sera toujours ça de gagner pour la planète.
Le numérique est en effet responsable d’environ 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit autant que les transports aériens mondiaux sur un an. Autre exemple ? Selon l’Ademe, la fabrication d’un ordinateur nécessite 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau, sans oublier l’énergie nécessaire au transport, à l’assemblage en usines, et à la distribution.
Conférence, fresque du numérique, concert
Pour sensibiliser sa population à l’impact écologique de ces équipements et à la promotion de l’allongement de leur durée de vie, de nombreuses animations sont aussi proposées tout au long du mois. Pour ouvrir le bal : une conférence inaugurale le 7 mars avec Philippe Bihouix. Spécialiste des ressources minières, il travaille sur les questions de transition énergétique, de ressources non renouvelables et les enjeux technologiques et environnementaux associés.
Autre temps fort : l’expo photo itinérante du documentaliste Paul Lemaire, dédiée au Chuquicamata, l’une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert du monde. De nombreux ateliers permettront de sensibiliser à la réduction de l’empreinte numérique par la réalisation de fresque du numérique, mais aussi en apprenant à nettoyer et réparer certains équipements et à mieux connaître les dessous d’un ordinateur. Initiations aux éco-gestes, jeux, expositions, tables rondes, mais encore concerts « Low tech », et spectacle d’humoristes engagés sur le thème de l’écologie, sont aussi au programme !
Quels équipements déposés et comment ?
Trois type de bacs seront mis à disposition sur chaque point de collecte :
Dans le bac en bois : appareils photos, ordinateurs portables, tablettes, consoles, manettes de jeux, clés USB et disques durs et téléphones portables.
Dans le bac grillagé : souris, claviers, imprimantes, ordinateurs fixes et unités centrales, tournes disques, écrans d’ordinateurs, téléphones fixes, chaînes HiFi, projecteurs, câbles, aspirateurs et fers à repasser.
Dans le bac en carton : caméras, des robots, des radios, des cafetières, des bouilloires, grille-pains, sèche-cheveux, perceuses, rasoirs électriques, brosses à dents électriques, cigarettes électroniques et mixeurs.
Les objets déposés seront ensuite pesés, triés, réparés après effacement des données, dépollués, recyclés… par l’association Renée et Ecomicro, les partenaires de collecte de Bordeaux Métropole.
