Trois questions à Pierre Mazet : L’Escale du Livre à Bordeaux a pris la dimension d’un festival


Escale du Livre

Trois questions à Pierre Mazet : L'Escale du Livre à Bordeaux a pris la dimension d'un festival

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/04/2010 PAR Joël AUBERT

@qui! – L’Escale du Livre a beaucoup évolué depuis sa création voilà huit ans. Comment est-elle devenue le rendez vous littéraire et culturel qu’elle est aujourd’hui ?
Pierre Mazet
– L’installation de l’Escale du livre au quartier Sainte-Croix a été déterminante, cela a permis de proposer aux auteurs invités de faire des lectures, de travailler avec des chorégraphes ou des musiciens dans des conditions professionnelles. Nous avons pu également profiter de salles avec des jauges de 450 à 150 places et organiser ainsi des rencontres simultanément sans être trop éloignés des stands des libraires et éditeurs. La dimension « festival du livre » s’est trouvée renforcée sans négliger pour autant le côté « salon ». C’est l’adhésion des auteurs, des éditeurs et des libraires qui a permis cette évolution.

@! –  Le millésime 2010 accueille le grand écrivain sud africain André Brink. Comment l’avez-vous convaincu de venir à Bordeaux ?
P.M. –
J’avais invité André Brink pour l’édition 2009 mais il avait déjà d’autres engagements, c’est lui qui m’a proposé de venir cette année. Je crois qu’il a été sensible à notre invitation en raison de ce que nous lui avons proposé : parler de son engagement, de son parcours littéraire, s’exprimer sur Camus qui a beaucoup compté pour lui. Enfin, je pense qu’il est heureux de se rendre en France où il a fait ses études et de venir tout simplement à Bordeaux, une ville qu’il ne connaît pas en dehors de sa réputation viticole.

@! – La nouvelle littérature italienne, la BD espagnole figurent parmi les invités de cette année, non loin des éditeurs d’Aquitaine. L’Escale fait volontiers le grand écart. Est-ce aussi sa vocation ?
P.M. –
La littérature italienne, espagnole, effectivement mais on peut aussi mentionner la présence d’auteurs africains, allemands (et bien d’autres). Nous vivons dans une Europe de plus en plus élargie et la littérature est un moyen de mieux connaître la culture de pays voisins, de mesurer ce qui nous lie. Il serait dommage de penser la littérature dans le seul cadre hexagonal. N’oublions pas non plus la place et l’histoire de l’Aquitaine et de Bordeaux, deux territoires ouverts sur l’extérieur, qui profitent de leur proximité avec l’Espagne, de leurs liens avec l’Afrique, il est normal que cela se retrouve dans notre programmation. Nous essayons, à notre modeste niveau, de contribuer à les insérer dans le circuit des échanges culturels.

www.escaledulivre.com

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles