Les Tribunes de la Presse: savoir résister aux « Ombres »


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Les Tribunes de la Presse: savoir résister aux "Ombres"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/11/2019 PAR Joël AUBERT

Le même Jean-Louis Nembrini de rappeler l’initiative de la Région qui, cette année, a décidé de faire un chèque de 20 euros à chaque lycéen pour acheter des livres. Une initiative soutenue par 130 libraires de Nouvelle-Aquitaine. Et l’occasion, pour nombre d’entre eux .., de Voltaire à Rousseau, de creuser la genèse de ces « Lumières » qui font débat, fortement, dans ce millésime 2019 des Tribunes qui ont osé les faire précéder des « Ombres ». Il est vrai que «  nous vivons un moment extrêmement paradoxal de l’histoire de la démocratie » qui semble avoir triomphé mais qui n’a jamais semblé autant menacée.

La démocratie… et les nouveaux dictateurs

La démocratie ? Un mode d’expression du peuple que l’élection autorise mais qui ne vit souvent que le temps – et encore – de celle-ci remarque Bernard Guetta, le président de l’association des Rencontres d’Aquitaine. Et de citer Orban, le Hongrois ou Poutine, le Russe, à moins que ce ne soit Erdogan le turc… « des dictateurs d’une nouvelle espèce » qui s’attaquent aux libertés sitôt leur élection…Cette dimension illibérale de la gouvernance de ces pays qui, à l’image de la Pologne ou la Hongrie, ne tolèrent ni la liberté de la presse ni une justice indépendante mais, heureusment, qui sont quand même démenties lorsque vient le temps d’élections locales, comme à Budapest ou Istanbul qui confirment une certaine capacité du peuple à résister.

La centralité absolue de l’argent
La résistance, une réponse, peut être même la seule, si l’on écoute notre confrère Jean-François Khan qui s’étonne que dans une manifestation où l’extrême gauche est présente on puisse crier « Allah Akbar » comme si de rien n’était, ou que l’intolérance soit devenue telle, démultipliée par les réseaux sociaux, que la conférence d’une Sylviane Agacinski à l’université de Bordeaux ou celle d’un ancien président de la république, à Lille, soient empêchées. Et pointe ce néo-libéralisme, tellement en question, avec ce qui devient à la place de l’Etat la centralité absolue, celle de l’argent.

Alors à qui se raccrocher ? Bernard Guetta qui s’est fait élire député européen au nom de ce qu’il considère comme le combat vital contre les nationalismes et l’extrême droite ne craint pas de s’interroger sur des alternatives aux forces politiques en déclin, la gauche comme la droite, et évoque, gravement, en face l’une de l’autre, l’écologie et l’extrême droite…

Trois jours durant les Tribunes, riches d’un programme très éclectique où il sera question de « décroissance comme une nouvelle religion » ce vendredi, des fake news et de bien d’autres « Ombres » jusqu’à samedi, permettent heureusement de faire la part des choses.

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