Sur ce stand de l’Interprofession Porcine d’Aquitaine une maquette détaille un élevage porcin sur caillebotis. En « visitant » cet élevage vous pourrez suivre les trois grandes étapes de la vie des porcs de leur naissance jusqu’à leur transport à l’abattoir. Ces trois phases sont la maternité, le post-sevrage (période suivant la séparation du porcelet de sa mère) et enfin l’engraissement qui métamorphose les petits cochons en gros porcs charcutiers. Ces trois phases se déroulent au sein d’un même établissement pour des raisons sanitaires afin d’éviter la propagation des maladies. D’un point de vue plus technique, le sol de ces bâtiments est constitué d’un sol ajouré (le caillebotis) qui permet d’évacuer les déjections des animaux des fosses situées dans la partie basse de ces bâtiments. Les déjections suivent ensuite un circuit par gravité jusque dans des grandes cuves de stockage : les fosses à lisier.
A dimension familiale
Dans ce type d’élevage, « les animaux sont à l’intérieur de bâtiments » insiste Mathieu Lassalle. « Contrairement à l’idée commune, ce système d’élevage est le plus répandu en France et en Europe, l’élevage en plein air étant réservée aux races rustiques, comme par exemple la race basque. ». Les élevages en bâtiment sur caillebotis représentent en effet plus de 90% des élevages de porcs français.
Il insiste également sur le fait que les élevages français sont parmi les plus petits d’Europe. Ils comptent en moyenne 170 truies naisseuses. Par comparaison, la moyenne espagnole est de 1000 truies par élevages et de 10000 aux Etats-Unis. « Même si la tendance est à l’agrandissement, les élevages porcins français sont encore de dimension familiale ».
Une fois la bête dans le plat, savons-nous vraiment à quelle partie de l’animal correspond le morceau de viande que l’on nous tend ? D’où vient ce filet mignon si appétissant ? Et où ont été découpés les lardons que je mets dans ma quiche ? La ronde des porcelets vous permettra de connaître les morceaux de l’animal qui sont dans vos assiettes pour enfin savoir si c’est du lard ou du cochon…