Sur Facebook, Thierry Trijoulet et Matthieu Rouveyre se félicitaient eux-même d’avoir mené une belle campagne, censée redonner du souffle au PS girondin. Ils voulaient faire croire que les « guerres » de motion, de courant étaient derrière le parti girondin. En réalité, les « vieux » démons n’ont pas tardé à resurgir : accusation de fraudes au scrutin, envoi d’huissiers. Le bon sens aurait voulu que les deux candidats co-dirigent ensemble le parti, mais bien évidemment, la réalité fut tout autre.
Quelles séquelles de ce vote ?« Comment dialoguer lorsque l’on envoie un huissier à des camarades ? », répond à une militante sur Facebook Alain Anziani, le maire de Mérignac, soutien de Thierry Trijoulet, qui n’est autre que son premier adjoint. « Faisons preuve de courage et de lucidité, respectons le vote des militants, de grands défis nous attendent », assène-t-il. Après cinq jours de décompte, Thierry Trijoulet a été élu, avec seulement 23 voix d’avance. Reste à savoir comment vont réagir les militants. La Fédération va-t-elle perdre des adhérents ? En tout cas, Matthieu Rouveyre ne cache pas sa déception. « Comme j’ai pu le dire à plusieurs reprises, l’ambition de ma candidature était d’essayer de faire bouger les lignes, de faire en sorte qu’on ne revienne pas à un fonctionnement d’un autre temps. Dans l’intérêt collectif, nous sommes individuellement appelés à faire notre part. Je considère qu’avec de nombreux camarades, j’ai fait la mienne », écrit-il sur Facebook. Pour rappel, sa candidature était notamment soutenue par Jean-Luc Gleyze, le président du Conseil général de Gironde et son prédécesseur, Philippe Madrelle.
Thierry Trijoulet, élu nouveau patron du PS en Gironde, d’une courte tête
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