Joël Aubert et son équipe m’ont tendu les bras, comme à tant d’autres, sans me juger ni se moquer de mon inexpérience. Très vite, ils m’ont donné carte blanche dans un secteur en pleine mutation ou la confiance envers les jeunes fait souvent défaut. Aqui me permet ce dont tout journaliste en formation rêverait : apprendre à se débrouiller seul, être beaucoup plus autonome, savoir être force de proposition pour orienter ses articles à sa guise. Comme un explorateur en herbe, je découvre chaque jour une nouvelle « aventure », et m’investis toujours plus au fil des semaines. Biberonné dans la culture du « quotidien », je n’ai pas pu m’en départir, mais découvrir comment fonctionne un journal web de l’intérieur, apprendre à connaître ses acteurs qui sont moins mobilisés par le goût du buzz que par l’amour du métier et l’humilité reste une formidable source d’inspiration.
Si aqui veut durer, c’est parce que le futur proche de l’Aquitaine s’annonce passionnant et que la rédaction veut y apporter sa pierre, aussi modeste soit-elle. Le journalisme de proximité, c’est, plus que de l’info brute, un miroir, un livre ouvert sur les acteurs de la région et sur les viviers de projets et d’innovation qu’ils inspirent, une tribune libre et indépendante qui sait voir les changements positifs mais ne s’interdit jamais de dénoncer les injustices. Car si nous faisons partie de ce qu’on appelle encore aujourd’hui le « 4ème pouvoir », nous n’oublions jamais que le 1er pouvoir, c’est vous. J’espère que bientôt, ce nouveau défi qu’est le financement participatif sera relevé, pour que d’autres jeunes en quête d’expérience puissent avoir aqui comme nouveau refuge.
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