Santé, travail et campagne éléctorale, la députée socialiste Michèle Delaunay est sur tous les fronts


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Santé, travail et campagne éléctorale, la députée socialiste Michèle Delaunay est sur tous les fronts

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/03/2012 PAR Aymeric Bourlot
« Travailler mieux pour vivre mieux » un intitulé sans doute loin d’être anodin, sorte de contrefaçon améliorée du « Travailler plus pour gagner plus » qui avait permis au candidat Sarkozy de gagner sa place à l’Elysée il y a bientôt 5 ans et visant à rappeler que la formule n’était pas la bonne. « Il faut inverser le paradigme décliné depuis 2007 qui dévalorise le travail au lieu de lui donner la valeur attendue. Redonner du sens au travail et lui rendre son rôle fondateur de l’individu et de la société passe par le retour de l’échange » assène d’entrée Michèle Delaunay, immédiatement rejointe parFrancis Wilsius, Conseiller régional délégué à la sécurisation du parcours professionnel, qui met en avant « Le rapport gagnant/gagnant entre l’entreprise et le salarié quand ce dernier se sent bien » et le besoin de « Se battre pour que les conditions de travail s’améliorent dans les grandes entreprises où seul le chiffre compte ».

« Pas de liens entre grandes et petites entreprises »

Un équilibre entre efficacité et bien être qui doit passer par « Une lutte acharnée contre la précarité » affirme Francis Wilsius, qui préconise la consolidation des dispositifs de validation des acquis de l’expérience (VAE), notamment pour faciliter les réorientations professionnelles et l’emploi des plus de 50 ans, mais aussi la refonte des systèmes de formations pour les faire correspondre aux besoins du terrain et des environnements locaux « Remettre l’apprentissage au goût du jour c’est un vrai challenge. On n’a pas besoin que de BAC + 5 » précise-t-il. Pour sa part, Alain Vidalies insiste sur la nécessité de reconstruire un tissu économique fort, comparable à celui qui fait la vitalité de l’Allemagne voisine,« Malgré la remise en cause des 35 heures, nous sommes un des pays les plus productifs et nous n’avons pas de problèmes de compétitivité par les coûts vis-à-vis de l’Allemagne. Le problème de la France c’est qu’il n’y a pas de liens entre les grandes et les petites entreprises. Un ré-industrialisation serait la première chose à faire » annonce le député landais avant de conclure, sur un ton presque philosophique, « Le meilleur argument en faveur de l’emploi c’est la souffrance et le sentiment d’exclusion de ceux qui n’en ont pas ».
 
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Aymeric Bourlot
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