Sans-abris : Cécile Duflot veut « sortir de la politique du thermomètre »


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Sans-abris : Cécile Duflot veut "sortir de la politique du thermomètre"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/12/2012 PAR Nicolas César

Ce jeudi, la ministre du Logement, Cécile Duflot, était en Gironde. Accompagnée de la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie, la bordelaise Michèle Delaunay et du président de la CUB et député Vincent Feltesse, elle a commencé par visiter des appartements à Mérignac où ont été relogées des familles en difficulté. Réservés au personnel de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), mais inoccupés, ces logements ont fait le bonheur de près de vingt personnes suivies par Emmaüs. L’occasion pour la ministre d’appeler « tout le monde à se mobiliser », services publics en particulier, pour signaler des bâtiments vides d’administrations et d’institutions. « La réquisition n’est pas nécessaire quand tout le monde y met de la bonne volonté et cela peut prendre plusieurs mois », a-t-elle souligné. « Ce patrimoine caché est très difficile à identifier », a toutefois reconnu Cécile Duflot.

100 places d’hébergement en plus en GirondeUn peu plus tard, à Bordeaux, la ministre du logement a répété qu’il y avait « 100 places d’hébergement d’urgence supplémentaires cette année par rapport à l’hiver dernier ». « Il faut raison garder sur les 100 places d’hébergement supplémentaires. Ce sont des places dans deux gymnases à Bordeaux et Cenon avec des lits d’appoint », tempère Alexandra Siarri, adjointe aux nouvelles précarités à la mairie de Bordeaux. A Bordeaux, Cécile Duflot a visité un nouveau centre de 50 places qui vient d’ouvrir rue Jean Dupas, avant d’échanger avec les associations sur le fond du problème. « Je veux sortir de la politique du thermomètre », a-t-elle lancé aux journalistes. En clair, il s’agit de mieux anticiper les besoins en hébergement d’urgence, sans attendre que le grand froid arrive et de s’inscrire davantage dans la durée pour le suivi des sans-abris. Au-delà de l’urgence hivernale, le gouvernement a débloqué une enveloppe de 142 millions d’euros permettant de créer ou de pérenniser 9 000 places d’hébergement d’urgence et de financer le développement de 9 000 places supplémentaires (maisons relais, intermédiation locative, etc.) qui permettent le relogement des personnes et des ménages hébergées. « 50% des gens pris en charge dans le dispositif hivernal sont des sans-papiers, que fait-on de ces personnes à la fin de l’hiver ? », s’interroge Alexandra Siarri. Ceci étant, « je l’ai trouvée à l’écoute des associations et lucide sur l’immense complexité de la tâche à accomplir », conclut-elle.

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