Salers, la nouvelle invitée du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine


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Salers, la nouvelle invitée du Salon de l'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/05/2017 PAR Solène MÉRIC

Historiquement race de travail, le recours à la mécanisation a ensuite amené la Salers à se spécialiser en production laitière jusqu’au début des années 80, pour désormais se développer en tant que race allaitante, conservant 5% du troupeau dédié à la production laitière. Parmi les points forts de la race, c’est son caractère économique que retiennent d’abord ses éleveurs. Economique tant sur son alimentation que sur les soins vétérinaires dont elle se passe, sans compter sa productivité : « un veau par an et par vache », et une certaine autonomie aussi, qui permet une plus grande liberté à ses éleveurs.

« Une race liée à son territoire »
Sur le vêlage, 99% d’entre eux se font sans l’intervention des éleveurs, et encore moins des vétérinaires… A tel point qu’un des slogans de la race ne fait pas dans la demi-mesure : « Dormez tranquille, élever Salers ! ». Mais les qualités maternelles de cette dernière ne s’arrêtent pas là : « l’objectif de la race est que les mères puissent nourrir leurs veaux jusqu’à 300 kg, sans complémentation, c’est encore ça d’économisé », explique Lionel Guérin, technicien pour l’OS, qui n’oublie pas non plus de préciser que sa viande « est très persillée et a du goût ».
Une fois adulte, sa très grosse capacité d’ingestion de fourrage grossier (herbe en été et foin en hiver), est aussi un atout économiquement parlant. Une particularité que la Salers tient de son berceau, terre où il n’y a pas de céréales… mais des reliefs plus ou moins accidentés, explique le technicien. D’ailleurs ses aptitudes fonctionnelles, aplombs notamment, sont recherchées car elles lui permettent de grimper en montage et de faire face toutes sortes de reliefs accidentés pour se nourrir. De quoi laisser entendre que du Massif Central aux Pyrénées la race saura s’adapter aux différents paysages… Avis aux éleveurs…
Quant à ses qualités maternelles, elles font aussi de la Salers une bonne candidate pour les croisements, et notamment avec les Charolaises, qui sont quant à elles difficiles à battre en terme de rendement viande…
Mais quand on interroge les éleveurs, comme Gérard Genty ou encore Gilles Lafon, c’est la facilité de l’élevage qu’ils mettent en avant, mais aussi le lien de la race à son territoire, le leur, et « l’élégance de l’animal » dans sa robe rouge surmontée de ses cornes torsadées. Et pour cause, si elle est une vache, Salers est aussi un fromage, un alcool, un village… Tout un monde.

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