Rentrée d’Alain Rousset : un discours aux allures de campagne présidentielle


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Rentrée d'Alain Rousset : un discours aux allures de campagne présidentielle

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/09/2011 PAR Nicolas César

En 2007, on avait peu entendu Alain Rousset pendant la campagne présidentielle. Cette fois, celui qui est aussi député et président de l’Association des régions de France est bien décidé à faire entendre sa voix et à peser dans les réflexions. Déjà, il a clairement affiché son soutien à François Hollande, le « plus à même de battre Nicolas Sarkozy », selon lui. Il fait même partie de son staff de réflexion sur l’industrie. Au point même de lui suggérer quelques mots dans ses discours. C’est dire si les deux hommes, qui se connaissent depuis leurs études à Sciences Po Paris, travaillent main dans la main. Alain Rousset se plaît aussi à rappeler qu’il a réussi à imposer son idée de banque régionale d’investissement dans le projet du PS. Ce matin, dans son discours, le président socialiste de la Région Aquitaine a villipendé la politique du gouvernement, « l’échec d’une politique industrielle », symbolisée par la montée du chômage. Mais, surtout, il a lancé de multiples pistes pour sortir de la crise. Girondin convaincu, il a évoqué la nécessité de mettre en place l’acte III de la décentralisation en 2012, en espérant que la gauche revienne au pouvoir. « La décentralisation est la mère des réformes. C’est grâce à elle que l’on pourra moderniser la France », a-t-il affirmé.

Alain Rousset, dans le staff de campagne de François Hollande
Par exemple, alors qu’aujourd’hui, « les services de l’orientation n’ont pas de pilote », Alain Rousset propose que la Région assume cette responsabilité. Il veut que les « Régions soient l’interlocuteur des 15-25 ans ». C’est exactement ce qu’il entend faire avec Cap Métiers, qui va s’installer à Pessac. Le député girondin a également milité pour un impôt plus juste, autre grand thème de la campagne présidentielle. Interrogé sur ce que l’on sent comme un désir d’être ministre, il a répondu « que l’on n’est pas candidat à un ministère. Mais, ça rentre dans une persective de carrière ». « Si je vous disais que si je répondrais non à un poste de ministre, je ne serais pas crédible », a-t-il conclu.

Crédit photo : Aqui!

Nicolas César

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