Régionales : Alain Rousset dévoile sa liste girondine au fil de l’eau


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Régionales : Alain Rousset dévoile sa liste girondine au fil de l'eau

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 08/10/2015 PAR Romain Béteille

A nouvelle région, nouvelle élection. A deux mois du début des régionales, Alain Rousset, derrière un slogan accrocheur (« Voyons plus grand ensemble ») a pris le large ce jeudi 8 octobre à bord d’un bateau pour sillonner les bords de la Garonne, entre Bègles et Bordeaux. Il n’était pas seul, puisque les 46 collistiers de la toute nouvelle liste girondine étaient aussi à la marche. Tandis que deux noms appartenant au Parti Radical de Gauche devraient se rajouter pour le premier tour, on voit déjà les principaux axes de cette nouvelle liste départementale. 

Alain Rousset et la liste Gironde

Des noms connusOn y retrouve certains collaborateurs de longue date du président sortant, notamment Catherine Veyssy, Vice-présidente du Conseil régional en charge de la formation professionnelle, Isabelle Boudineau Vice-présidente du Conseil régional en charge des Finances ou encore Naïma CharaÏ, conseillère régionale depuis 2004 déléguée aux solidarités depuis 2010. D’autres se lancent dans la bataille, comme Anne Cadiot-Feidt, actuelle batonnière du barreau de Bordeaux, Lydia Heraud, adjointe au maire de Marcillac. Surtout, quelques noms attirent l’attention plus que d’autres. C’est notamment le cas de Jean-Louis Nembrini, ancien recteur d’académie de Bordeaux ou Vincent Feltesse, ancien président de la Communauté urbaine de Bordeaux, actuellement conseiller du Président de la République ou encore Henri Sabarot, maire de Carcans et président de la fédération départementale des chasseurs. On retrouve enfin une certaine diversité en matière de représentation territoriale, dont Nathalie Le Yondre, Vice-Présidente du SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon, Laurence Harribey, suppléante du député Gilles Savary, maire de Noaillan dans le sud Gironde ou Dominique Astier, adjoint au maire de Cenon ne sont que quelques exemples. 

Peu d’adhérents PS« Il y a toujours une forme d’inquiétude face à ces grandes régions, les gens sont inquiets de perdre une part de leur identité. Le but de cette campagne, c’est avant tout de les rassurer. Il faut rappeler les compétences de la région, nous avons un travail civique à faire. Il faut avoir une certaine forme de rigueur afin de représenter tous les territoires, d’où le renouvellement de cette liste et son ouverture à la société civile », a assuré Alain Rousset, affirmant que 70% des 47 noms présents sur la liste étaient de nouveaux candidats provenant autant du Blayais que de Mérignac ou de l’Entre-Deux Mers. Pourtant, on retrouve dans la liste très peu d’adhérents du Parti Socialiste mais pour l’actuel président de région, cela ne semble pas être un problème. « A partir du moment où tout le monde a sa place, qu’il soit adhérent du PS ou pas ne change rien. La gauche doit apprendre à s’ouvrir, la fin des partis politiques, c’est lorsqu’ils tournent sur eux-mêmes ». 

Un bilan comme socleLors de son premier grand meeting de campagne, qui s’est tenu à Limoges samedi dernier, Alain Rousset a beaucoup insisté sur l’aménagement du territoire (pas un hasard puisque c’est l’une des premières interrogations des électeurs lors de ces régionales, et que les nouvelles compétences de la grande région sont un sujet de discussion des politiques depuis des mois). Lors du prochain meeting à Mérignac ce samedi 10 octobre, il insistera sur l’emploi, l’un de ses fers de lance (on retrouve d’ailleurs dans la liste des entrepreneurs comme Saadia Moatacim, présidente de deux sociétés spécialisées dans la biotechnologie, notamment Genius Therapeutic, qui développe des « technologies innovantes pour le traitement du cancer »). Et peu importe si, comme ses adversaires le lui reprochent parfois, le bilan de la dernière mandature d’Alain Rousset est largement mis en avant dans ses tracts de campagne. Les propositions, elles, viendront d’ici la fin du mois d’octobre. La liste girondine, elle, avec ses 23 femmes et ses nombreux membres de la fameuse « société civile » (dont les benjamins ont minimum 26 ans), entre fidèles et rattachés, devra batailler dur dans les prochaines semaines au service d’ une politique commune cohérente. 

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