Réforme de la PAC : des avancées, mais des négociations à tenir


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Réforme de la PAC : des avancées, mais des négociations à tenir

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/04/2012 PAR Solène MÉRIC

Théoriquement en vigueur au 1er janvier 2014, la nouvelle PAC dont les propositions législatives ont été faites par la Commission en novembre dernier, est actuellement en cours d’examen par les différents Etats membreset opérateurs professionnels du secteur agricole, y compris bien sûr les chambres d’agriculture et plus particulièrement leur représentante nationale : l’APCA. Cette période est donc capitale pour les représentants de la profession pour s’exprimer sur les points clefs de la future PAC.
Parmi ceux-là, Thierry Fellmann met en exergue « la prise en compte renforcée de l’environnement » avec la mise en place de 3 mesures vertes obligatoires, « une nouvelle répartition des aides » avec notamment une uniformisation du montant des aides de base à l’horizon 2019, « le renforcement de l’organisation économique à travers la reconnaissance des organisations professionnelles de l’ensemble des secteurs » ou encore une plus grande marge de manœuvre pour les Etats membres en ce qui concerne les aides liées au développement rural. En outre, concernant la régulation des marchés, la réforme ne prévoit pas de changements importants, si ce n’est l’arrêt du démantèlement des outils de régulation, qui reçoit par ailleurs quelques critiques fortes en ce qui concerne les secteurs viticole et sucrier. (Lire Aqui ! sur les droits de plantation).

Un budget stable qu’il faudra défendreJean-Luc Gleyze, Vice-président du Conseil général et Bernard Artigue, Président de la Chambre d'agriculture 33Sur la reconnaissance des regroupements de producteurs dans toutes les filières, s’il considère comme beaucoup, que « c’est une avancée », la proposition est selon lui, incomplète. En effet, « si on autorise les producteurs à se regrouper et à organiser leur secteur pour peser davantage face aux transformateurs ou aux distributeurs, on doit également leur permettre de négocier sur les prix et sur les volumes, en dérogation du droit de la concurrence… sinon on perd en efficacité. D’autant que cette dérogation est dans la nouvelle PAC, proposé au secteur laitier… Il faudrait élargir cette dérogation à tous les secteurs ».
Enfin, sur la question particulière de la viticulture, Thierry Fellmann a assuré que l’APCA est également très offensive en faveur du maintien d’une Organisation Commune de Marché au-delà de 2018, et insiste également, sur la nécessité d’une aide à la promotion sur le marché interne. Des positions semble-t-ilvalidées par les membres de l’assemblée.

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