Reclus de Monflanquin : Le tribunal de Bordeaux condamne Thierry Tilly à 8 ans de prison ferme


NC

Reclus de Monflanquin : Le tribunal de Bordeaux condamne Thierry Tilly à 8 ans de prison ferme

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/11/2012 PAR Nicolas César

Thierry Tilly a donc écopé de huit ans d’emprisonnement ferme pour détention arbitraire, violences sur personnes vulnérables et abus de faiblesse sur personnes en état de sujétion psychologique. Le tribunal a suivi en partie les réquisitions du procureur qui avait demandé la peine maximale de dix ans d’emprisonnement. Déjà détenu, il reste en prison. Son complice Jacques Gonzalez, quant à lui, patron d’une fondation fictive, « The Blue light foundation » a été condamné à quatre ans d’emprisonnement ferme. Pendant près de dix ans, Thierry Tilly, homme en apparence peu charismatique, mais doté d’une intelligence supérieure, a réussi à placer sous son emprise onze personnes de 16 à 89 ans de la famille des de Védrines, des aristocrates lot-et-garonnais, allant jusqu’à briser leur vie, voire porter atteinte à leur santé. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les De Védrines constituent « une famille normale », comme l’ont expliqué les experts psychiatres lors du procès.

Bientôt une nouvelle loi sur l’emprise mentale ?C’est pourquoi, l’un des avocats des parties civiles, le Bordelais Me Picotin réclame une nouvelle loi et la création d’un délit spécifique de manipulation mentale. « L’opinion publique s’est aperçue au cours de ce procès que la loi actuelle n’est pas préventive », souligne-t-il. A ce titre, à la fin du procès il a remis un manifeste pour une nouvelle législation à la ministre bordelaise Michèle Delaunay, afin qu’elle le transmette à la Garde des Sceaux Christiane Taubira. « Actuellement il faut que la victime d’une manipulation mentale porte plainte elle-même. Elle ne peut donc le faire qu’une fois qu’elle s’est libérée de l’emprise, souvent trop tard. On assiste ainsi impuissant à des personnes placées sous sujétion psychologique qui vont se dépouiller de tout leur patrimoine jusqu’au dernier centime », regrette Me Picotin. 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles