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PUBLIÉ LE 15/03/2012 PAR Solène MÉRICL’INRIA, qui se dédie à la recherche dans le domaine des sciences et technologies du numérique (Informatique, Mathématiques, Robotiques), a donc définitivement posé ses valises en Aquitaine. Ou, plus exactement, il les a enfin posés dans sa propre maison, inaugurée ce 15 mars. Une « maison » belle, grande et particulièrement adaptée aux fonctions de recherches scientifiques.
Développer les coopérations académiques et industrielles
« Incubé » dès 2002, puis installé depuis janvier 2008 sur les campus Bordelais et Palois, l’Inria Bordeaux-Sud Ouest manquait encore d’un lieu à lui, visible et identifiable, pour rassembler l’ensemble de ses 21 équipes de recherche. Jusque-là, les quelques 250 chercheurs du campus bordelais étaient en effet répartis dans quatre bâtiments différents sur le domaine universitaire, désormais « l’insertion de l’INRIA dans le tissu scientifique et industriel local est bel et bien concrétisé » souligne Isabelle Terrasse.
Construit à proximité immédiate de ses laboratoires partenaires de l’Université et du CNRS que sont notamment le LaBRI (Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique) et l’IMB (Institut de Mathématiques de Bordeaux), toutes les synergies et coopérations restent donc possibles. L’ambition exprimée par Michel Cosnard, salué par Alain Rousset, est de développer non seulement les coopérations déjà fortes avec les laboratoires scientifiques, mais aussi avec le secteur industriel (Thales, EADS-Astrium, EDF sont d’ores et déjà partenaires) et les PME, notamment via le Pôle Aérospace Valley, afin d’intensifier l’activité de transfert des technologies.
« Nouveau badge de l’attractivité de la métropole Bordelaise »
Si l’INRIA tient tant à développer les partenariats, c’est que les sciences du numérique ouvre un champ technologique très important et très varié. De la santé au transport en passant par l’énergie ou encore les problématiques liées au développement durable.Autant de secteurs qui pourront ainsi participer au développement économique de la région, mais aussi à son rayonnement scientifique déjà largement reconnu au niveau européen, si ce n’est mondial.
Erigée en « nouveau badge de l’attractivité de la métropole Bordelaise », selon l’expression de Vincent Feltesse, la réalisation du bâtiment est le résultat de la forte implication, salué par tous, du Conseil régional sur le projet. Celui-ci a en effet financé le projet à hauteur de 15,3M€ sur un total financier de 16,6M€. La CUB a pour sa part contribué pour 1,1 M€, l’INRIA pour 200 000€, et le terrain, très convoité par beaucoup, a été l’objet d’un don de l’Université à l’INRIA.
Photo: Aqui.fr
Solène Méric
