L’initiative lancée il y a une vingtaine d’années bénéficie du soutien du conseil régional d’Aquitaine. Sur place, on peut rencontrer Isabelle Maillé intarissable sur l’histoire de ces races et des initiatives qui ont permis de reconstituer les bases d’un rameau. On y trouve aussi une jeune étudiante de l’ENITA de Bordeaux, Stéphanie Audrain, originaire du pays nantais, et qui est passionnée par la béarnaise. Au point qu’elle en a fait le thème de son mémoire dans le cadre de ses études. Yohann Yassaï, se passionne quant à lui pour la bordelaise, ancêtre éloignée de la Prim’ Holstein. La bordelaise est, elle-aussi, maintenant sauvée, y compris dans sa variante “pigaillé” (mouchetée). Yohann envisage de l’utiliser à la production de veaux dans une exploitation agricole. Ces amoureux des races anciennes en parlent auprès des animaux en exposition à Bodeaux dans le clip ci-dessous.
“La perspective d’une agriculture plus autonome et soucieuse de son impact sur l’environnement, alliée à une volonté d’occupation du territoire rural, donne une légitimité nouvelles aux races traditionnelles”, souligne le Conservatoire aquitain.
Gilbert Garrouty