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PUBLIÉ LE 16/12/2011 PAR Joël AUBERTIl semblerait que l’entrée d’outils numériques dans les classes auraient un bon côté. En effet, plusieurs outils comme le livre numérique offrent des atouts que le manuel papier n’a pas : de nombreux suppléments dans le domaine du multimédia (vidéos, photos, documents interactifs), qui sont associés aux cours et enrichissent la base documentaire, et le fait de pouvoir s’entrainer autant de fois que l’on veut à des exercices. Mais aussi la capacité de stocker de dizaines de manuels ce qui allègerait considérablement le poids du cartable. Ces nouvelles technologies seraient aussi un outil de motivation pour les élèves, elles stimuleraient leur autonomie et leur prise d’initiatives. Certains chercheurs pensent même qu’elles faciliteraient l’apprentissage, car elles aideraient les étudiants à la recherche d’informations auxquelles ils ne pourraient pas accéder en temps normal, et à la visualisation.
Les objectifs de ces outils
Les jeunes élèves tireraient donc comme profit de cette numérisation le développement de leur esprit critique ; cela leur apprendrait à chercher des informations à travailler avec des outils numériques, ce qui les aiderait à s’intégrer plus tard dans la société numérique et dans leur futur travail. Hubert Guillaud, rédacteur en chef du site Actu.net soulève alors un problème important. Un article paru en septembre 2011 dans le New York Times démontre que l’insertion du numérique dans une classe d’école primaire n’a pas apporté de changements concrets. En effet, les classes du district scolaire de Kyrene sont munies depuis 2005 d’ordinateurs portables, de TBI (tableaux interactifs) et de logiciels qui entrainent les élèves sur tous les sujets élémentaires. Or, la conclusion de l’enquête menée par ce grand journal montre que les résultats des élèves n’augmentent pas, malgré l’installation de ces nouvelles technologies. Après un tel bilan mitigé, les établissements scolaires doivent-ils continuer à investir dans ces projets ?
Le plan Aquitain
Pour ce qui est de la région Aquitaine, on peut dénombrer environ 1320 tableaux interactifs dans les lycées. Mais leur nombre devrait rapidement augmenter. L’équipement des collèges dans les départements est en progrès. Pour sa part, Bordeaux prévoit d’en installer dans toutes les écoles primaires de la ville.
Ce qui nous montre que malgré les réticences de certaines personnes, nous sommes à l’heure d’une société numérique où ces nouvelles technologies ont déjà leur place qui semble incontournable. Les voir rentrer dans les établissements scolaires est un plus, car ils formeront les élèves au monde d’aujourd’hui et de demain.
Photo: svonog (Wikimedia Commons)
Fanny Pontagnier
Collège Ausone du Bouscat ( classe de troisième )
