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PUBLIÉ LE 13/07/2023 PAR Manon GazinAlain Rousset en est désormais à son sixième Contrat de Plan État-Région (CPER), comme il a tenu à le rappeler juste avant la signature de ce dernier. Ce lundi 10 juillet, le contrat a été acté au sein de Neurocampus, le département de recherche en neurosciences de l’université de Bordeaux. L’aboutissement de trois ans de travail.
Ces contrats, portés dès 1982 par Michel Rocard, permettent à l’État et une région de s’engager sur la programmation et le financement de projets importants d’aménagement du territoire.
Un volet « mobilités » encore en négociations
Le CPER 2021-2027signé cette semaine s’élève à près de 2 milliards d’euros : 345 millions pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, 811 millions pour la transition écologique et énergétique, 65 millions pour le soutien à l’appareil productif et aux filières, et 681 millions pour la cohésion sociale et territoriale.
S’ajoute à cet investissement un plan de relance mis en place suite à la crise du Covid, de 2,8 milliards. Enfin, un volet « Mobilités » sera adjoint au CPER pour la période 2023-2027. Encore en négociations, il devrait atteindre 1,5 milliard d’euros, et sera destiné aux petites lignes ferroviaires.
Manon Gazin | Aqui Dean Lewis, Alain Rousset et Etienne Guyot en ont profité pour visiter les locaux de Neurocampus.
« Derrière cette démarche, il y a bien entendu beaucoup de projets » a déclaré Alain Rousset, qui a notamment cité « la rénovation du musée des beaux-arts à Rochelle« , « le Ferrocampus de Saintes« , ou encore « la future école vétérinaire publique de Limoges« . La reconversion de l’ancienne halle Sernam de Pau est également prévue au contrat. Elle devrait accueillir un lieu destiné à l’économie créative. Le Musée Despiau-Wlérick, musée d’intérêt régional de Mont-de-Marsan, la réhabilitation de l’ancienne friche industrielle Audevard à Sainte-Livrade, la Cité sportive de Périgueux ou encore la réhabilitation du Théâtre national de Bordeaux font partie des autres projets liés au contrat.
L’un des axes principaux de cet accord sera porté sur l’enseignement supérieur et la recherche. De quoi réjouir Dean Lewis, président de l’Université de Bordeaux : « Nous avons identifié onze priorités. Et on peut admettre que les établissements d’enseignement scolaire, de recherche et les partenaires académiques s’y retrouvent », a-t-il affirmé. Point non oublié par le contrat, la qualité de vie des étudiants, afin de leur garantir une meilleure réussite dans leurs études. A ce titre, il prévoit de « développer significativement l’offre conventionnée de logements dédiée aux étudiants« , ainsi que de nombreuses opérations de rénovation de cités universitaires.
