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PUBLIÉ LE 16/10/2011 PAR Nicolas CésarEn Gironde, François Hollande est arrivé largement en tête avec 60% des voix. Dans un communiqué, Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral du PS en Gironde, se félicite du « nouveau succès rencontré ce week-end pour le second tour des primaires citoyennes », voyant à travers les près de 80 000 votants un « signe clair du profond changement attendu par les Français en 2012 ». « Le résultat me donne la majorité que j’avais espérée et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle », a dit François Hollande dans son discours, rue de Solférino. « Je n’ignore rien de la dureté des combats qui nous attendent. Mais je ne peux mener ce combat seul. J’ai besoin d’une parti socialiste solidaire. Je suis un homme de rassemblement, je l’ai montré, déjà après le premier tour. C’est le rêve français que je veux réenchanter», assure Hollande », a-t-il ajouté. « François Hollande sait donner un sens à son action, il saura faire face à la situation actuelle, où il y a un tel besoin de changement, de progrès, de réforme, de justice, pour construire une France plus libre, plus juste, plus dynamique, plus créative », a assuré Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine dans un communiqué.
« La gauche a rendez-vous avec l’histoire en 2012 »
Dans le camp Aubry, l’heure est désormais au rassemblement. « Aujourd’hui, c’est le rassemblement derrière notre candidat. François Hollande est notre candidat. Je ferai tout pour qu’il soit dans sept mois le président de la République », a promis la première secrétaire du PS. « Les primaires sont désormais derrière nous ; elles ont constitué un formidable rendez-vous démocratique et citoyen. L’heure est au rassemblement derrière le vainqueur François Hollande. La campagne présidentielle commence dès demain. Mon engagement sera total aux côtés de tous les socialistes girondins pour conduire François Hollande sur le chemin de la victoire », a déclaré Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde et soutien de Martine Aubry. « La gauche a rendez-vous avec l’histoire en 2012, nous n’avons pas le droit de le manquer ! », conclut Ludovic Freygefond.
Crédit photo : Jakouiller
