Présidentielles : Alain Juppé confie avoir rêvé d’être président de la République


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Présidentielles : Alain Juppé confie avoir rêvé d'être président de la République

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/03/2012 PAR Nicolas César

Alain Juppé a reconnu lundi 26 mars à Bordeaux devant plusieurs journalistes, avoir « rêvé d’être Président de la République », sans toutefois préciser exactement quand. « Je ne le serai pas, c’est comme ça, je ne vais pas me faire hara-kiri », a lancé le ministre des Affaires étrangères, en souriant. « En 2004 (au moment de sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, Ndlr) et même avant (au moment des grèves de 1995 quand il était Premier ministre, Ndlr), tout le monde était persuadé que j’étais mort ». Il est vrai qu’en 2007 quand Alain Juppé, fraîchement nommé ministre de l’Ecologie, a été débarqué du gouvernement après avoir perdu les élections législatives, peu de politologues lui voyaient encore un avenir. « Voilà, je vis toujours, je suis bien dans ma peau », a rappelé le ministre.

« Si Sarkozy gagne, j’ai une petite idée de ce que je ferai »
A 66 ans, le numéro 2 du gouvernement ne souhaite pas seulement tirer le bilan de sa carrière. Il a également fait part de ses prochains objectifs, sans en dire beaucoup. « Si Sarkozy gagne, j’ai une petite idée de ce que je ferai, s’il perd je serai maire de Bordeaux et je serai ravi », a lâché Alain Juppé. « Dans deux mois, si je suis très occupé j’en suis heureux, si je le suis un peu moins, je soufflerai un peu ». « Dans l’hypothèse très improbable » où Nicolas Sarkozy ne serait pas réélu, pourrait-il être le prochain président de l’UMP ? Alain Juppé a répondu : »on verra ». « Je suis très attaché à l’unité de l’UMP et c’est vrai qu’en cas de défaite les forces centrifuges seront puissantes », a-t-il lancé. Ceci étant, pour tenter de dissiper d’éventuels doutes sur l’opportunité de la candidature de Nicolas sarkozy, le ministre des Affaires étrangères a loué la « campagne réussie » du président-candidat. Dans le même sens, il a aussi affirmé que le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet comme porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy était « un très bon choix ». Au passage, Alain Juppé a également critiqué le candidat socialiste, François Hollande, en comparant ses idées en matière de politique étrangère au « désert des Tartares ». Mais, ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a commis un drôle de lapsus sur Radio Classique et Public Sénat. « Il y a quelques mois, François Hollande était à 60% » au second tour, a-t-il déclaré pour appuyer le fait que la campagne du président de la République avance dans le bon sens. Et le ministre des Affaires étrangères a ajouté : « On pensait que Nicolas Sarkozy ne serait pas présent au second tour, euh … au premier tour, euh … au second tour ! » Une phrase, qui risque encore d’alimenter une campagne présidentielle, où les problèmes des français ne sont pas toujours au coeur des débats…

                                                                                                                                           Nicolas César

Crédit photo : Aqui!


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