Présidentielle : à Bordeaux, une jeune génération qui voit son avenir en rose


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Présidentielle : à Bordeaux, une jeune génération qui voit son avenir en rose

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/05/2012 PAR Nicolas César

Sourires, embrassades, hurlements. C’est un torrent de joie qui a emporté la pace de la Victoire à 20 heures. « On a gagné! ». Au premier rang, des jeunes se sentent revivre. « Avec Hollande, je me sens en sécurité pour mon avenir », confie Célia, 17 ans. « Je suis très heureuse. On attend le changement dans la culture, les arts, le social, la vie ! », enchaîne à ses côtés Sara, 17 ans également. Au premier rang, il y a bien évidemment aussi les figures locales du PS. « C’est un moment historique. La victoire est nette. A Bordeaux, c’est symbolique, car Juppé était revenu au gouvernement pour battre le PS », rappelle Ludovic Freygefond, premier fédéral du PS en Gironde. « Ce soir l’ère de l’espoir s’est ouverte et François Hollande saura apporter ce qui manque tant à la France une justice sociale emprunte de solidarité et d’équité ! », poursuit le socialiste.

Les législatives en ligne de mire
Mais, déjà les regards sont tournés vers les législatives. « Dès demain, nous sommes en campagne », assure Ludovic Freygefond. Michèle Delaunay, la « tombeuse » d’Alain Juppé aux dernières législatives, plaisante : « malheureusement, ce n’est pas moi qui ai gagné ». Elle s’attend à une campagne très « dure » pour préserver son siège de député. « Alain Juppé a appelé à une mobilisation totale », rappelle-t-elle. « A 18h30, l’UMP a envoyé des sms, a appelé des Bordelais pour les inciter à aller voter pour Sarkozy », dénonce-t-elle. Le conseiller général, Philippe Dorthe, voit même plus loin : « La gauche arrive en tête aussi au second tour à Bordeaux. Tout devient possible pour les municipales », estime-t-il. Alain Rousset, quant à lui, est très ému. « Je suis fier de François Hollande. C’est un ami de 30 ans ». Celui qui pourrait être ministre ou secrétaire d’Etat songe déjà au travail qui attend le futur gouvernement : « le redressement de la France, la décentralisation… ». Sera-t-il ministre ? « Je suis très bien à Bordeaux. Mon job sera renforcé en tant que président de région avec François Hollande. Je suis très bien à Bordeaux. On verra », répond le président de la région Aquitaine, avec un large sourire. L’heure est désormais à la reconstruction. « On a fait l’essentiel : virer Sarkozy, maintenant il faut construire le changement », avance un militant du Front de Gauche, Serge, 61 ans. « Plus que jamais, nous sommes mobilisés à gauche pour faire oeuvre utile. Malgré la crise budgétaire, il y a des solutions », conclut-il. C’est maintenant, que le plus dur commence, construire le changement, sans décevoir les Français.    

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