Portraits de femmes en campagne : Alexandra Siarri, un engagement pour cause de lien social


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Portraits de femmes en campagne : Alexandra Siarri, un engagement pour cause de lien social

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 25/02/2010 PAR Solène MÉRIC

Elle est jeune, élue depuis 2008 à la Mairie de Bordeaux, engagée en faveur du développement durable et, elle y tient, non encartée ; Alexandra Siarri, dynamique et passionnée, attire l’attention, surtout en étant le binôme de Xavier Darcos sur la liste Girondine de l’UMP…
Pour cette jeune Conseillère municipale déléguée au logement, à l’énergie et à l’éco-habitat, l’engagement politique « c’est quelque chose de naturel, pas une ambition en soi. Quand on est bien dans sa vie familiale, affective et matérielle, l’engagement politique, c’est un pas de plus dans son rapport aux autres ». Plus que « naturel », il semble pour elle que ce soit, en fait, génétique. En effet, dans sa famille : «oncles, tantes, ils ont tous un mandat, à commencer par mes parents. ».

« Je vivais dans une AMAP permanente! »
A Passirac, le petit village Charentais, où elle a grandi, « le rapport à l’autre est très différent de l’anonymat des grandes villes. Avec moins de 100 habitants tout le monde se connaissait, donc par exemple le partage et la solidarité intergénérationnelle existaient de fait ». Le rapport à la terre aussi est différent « je vivais dans une AMAP permanente ! Développement durable et écologie, ce ne sont pas des concepts mais bien une manière de vivre avec les autres dans un environnement global. Je le sais, je l’ai vécu !». C’est avec ces belles images qu’elle débarque à 17 ans à Bordeaux. Difficile contact avec la réalité urbaine dans les premiers temps… Peut être est-ce, d’ailleurs, ce « mini » choc des civilisations, qui lui met définitivement en tête l’idée de faire un métier dans lequel elle pourra « aider les gens » en situation de précarité voire de marginalité.

« Etre élue, c’est une ouvertue d’esprit formidable! »
Après ses études de droit, elle rejoint, un peu par hasard, le service communication de la CUB pour la mission tramway. « Pour moi, c’est un moment capital ! Je découvre une fonction publique réactive, dynamique. Très loin de la réputation qu’on lui donne! ». De l’avancement dans son parcours professionnel lui fait côtoyer Alain Juppé, alors Président de la CUB, et son entourage politique. Là encore elle s’émerveille : « c’était ma première approche concrète de la politique, du fonctionnement des cabinets, des directions générales ! » Sa carrière la pousse peu à peu vers l’éducation à l’écocitoyenneté, et là « la boucle est bouclée », tout y est : le rapport aux autres, le développement durable, un travail dynamique, le lien social… Le bon moment pour que son engagement politique s’accélère. Après une rencontre avec Alain Juppé, lors du Salon de l’environnement, celui-ci est convaincu par la jeune femme et son engagement sur le terrain de l’éducation à l’écocitoyenneté. Il lui proposera une place sur la liste des Municipales. Elle dit oui immédiatement, et découvre qu’« être élue, c’est une ouverture d’esprit formidable ».

« Etre à la hauteur de la place»
Considérant que « toutes les aventures sont belles et bonnes à vivre », elle est donc prête à remettre ça, au Conseil régional cette fois. Son combat : l’urgence écologique, bien sûr, mais pas de n’importe quelle manière : « j’ai la certitude que l’homme ou le groupe politique providentiel n’est plus. Ce qu’il faut désormais, c’est « développer, sur chaque territoire, des mécanismes pour faire parler les gens du terrain et trouver des solutions ensemble». Sur cette campagne, « ce truc fabuleux qui vous fait découvrir le spectre total de l’action publique», elle porte le dossard n°2 de la liste Darcos. Même si « en tant qu’individu », le numéro lui colle un peu trop à la peau, « le symbole est important, il faut être à la hauteur de la place ». Une pression supplémentaire, qu’il lui faudra évacuer après les élections en revenant à sa passion première, celle qui lui manque en ce moment : ses enfants et sa famille. « La politique à coté, c’est rien !»

Solène Méric

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