Agro’pass, naît sous des bonnes étoiles (européennes)


Aqui.fr/ Matthias Hardoy
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/02/2017 PAR Matthias Hardoy

Pour pouvoir bénéficier d’Agro’pass, les élèves ou apprentis devront signer un contrat écrit avec leur établissement qui les engage à faire les exercices demandées sur la plate-forme en ligne (qui prend pour base Moodle, un système d’apprentissage en ligne libre de droit). Il existera «trois niveaux d’aide» pour mieux s’adapter aux besoins et ambitions de chacun, le projet s’adressant autant aux jeunes en CAP qu’a ceux qui visent un BTS et à toutes les filières ( maraîchage, viticulture, élevage, travaux paysagers…) L’objectif est qu’en septembre prochain, 100 jeunes au moins se lancent dans l’expérience.

Un dispositif «ultra-moderne» et « ludique»

 Des systèmes d’aide existaient déjà auparavant mais ils étaient mal connus des jeunes et étaient peu attractifs contrairement à ce nouvel espace numérique qui se veut «ultra-moderne» et «très ludique», seul moyen pour «accrocher» les élèves les moins assidus. Il y aura donc beaucoup de vidéos et de serious game(des petits jeux vidéos à visée pédagogique) et la plate-forme sera accessible sur smartphones par le biais d’une appli.

 Cela fait plus de 3 ans que Agro’pass s’invente, l’aide européenne a permis au projet de mieux se structurer. Selon Emmanuel Catherineau «les dossiers qu’on à du rendre avec l’aide de la région doivent être très précis, il faut vraiment bien définir ce qu’on veut  faire en terme de pédagogie, c’est vraiment un bon cadre de travail!»

 Le soutien conséquent apporté à ce dispositif  «d’accompagnement éducatif et professionnel» (le coût total est de 398.231 €, l’aide européenne s’éleve à 238.939 € tandis que la Région Nouvelle-Aquitaine donne 119.469 €) est aussi la preuve que l’Union Européenne n’est pas que bureaucratie et normes. Emmanuel Catherineau se fait défenseur de l’UE.« C’est facile de taper sur cette Europe lointaine, elle n’est certes pas parfaite mais beaucoup en terme d’éducation ou d’agriculture ne pourrait être fait sans elle !» et de terminer par cette question d’actualité « Pourquoi si peu d’hommes politiques parlent en positif de l’UE et de ses réalisations dont nous bénéficions ?»

Lire aussi sur Aqui! : L’Europe au quotidien en Nouvelle-Aquitaine: Aqui ouvre le dossier

 

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