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PUBLIÉ LE 06/04/2012 PAR Nicolas César Son nom ne vous est certainement pas inconnu. Ces dernières années, Philippe Meynard, maire de Barsac, président de la communauté de communes de Podensac a pris une nouvelle dimension. Il est devenu conseiller régional aux dernières élections. Homme médiatique, il sait se faire remarquer et entendre. Au sein de son parti, le MoDem, son influence a grandi, au niveau départemental, voire au-delà. Alors, sa non candidature aux législatives est un événement. Mais, "c’est le choix du coeur, du terroir". Philippe Meynard explique, en clair, que, contrairement, à beaucoup de compères, il ne serait pas "trop" carriériste.
Le choix du coeur, du terroir
"J’ai mûrement réfléchi ma décision, mesurant notamment les conséquences – non pour moi – mais pour le territoire qui m’honore de sa confiance, depuis tant d’années. Le village qui m’a vu naître, Barsac, et la Communauté de Communes du canton de Podensac. Je le fais pour Barsac, mon village, et pour l’Intercommunalité. Parce qu’avec des équipes formidables, nous impulsons des dynamiques reconnues par tous comme les bons choix d’avenir ; c’est bien ici que je serai le plus utile pour les porter et les mener à bien", justifie-t-il. "Qu’il s’agisse du premier réseau de lecture publique départemental, de la mise en place de la Redevance Incitative dans la gestion des déchets ménagers, de la politique volontariste en matière d’accueil de la petite enfance, de l’amplification du développement économique du territoire en créant par exemple une nouvelle zone d’activité ou en se dotant de la compétence « tourisme ». Sans oublier le renforcement du lien social et la possibilité d’offrir l’accès au sport et à la culture pour tous. Oui, assurément, c’est ici que je serai le plus utile", poursuit Philippe Meynard. "Je n’ai pas terminé ce que j’ai commencé", confie-t-il. Mais, ce n’est que reculer pour mieux rebondir aux prochaines législatives, serait-on tenté de penser. Car, on a peine à croire qu’une place dans l’hémicycle de l’assemblée nationale le laisse insensible.
Crédit photo : Mairie de Barsac
Nicolas César
