Philippe Madrelle ou comment conjuguer politique et humanisme


Philippe Madrelle ou comment conjuguer politique et humanisme

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Temps de lecture 14 min

Publication PUBLIÉ LE 28/08/2019 PAR Joël AUBERT

François Hollande qui avait tenu à participer en novembre dernier à la soirée d’hommage qui avait réuni près d’un millier de personnes, à Lormont, avait eu ces mots qui résumaient les qualités de Philippe Madrelle, chantre de la proximité que pas un maire du plus grand département de France n’aurait cherché à lui contester : «  décentralisateur, travailleur, organisateur, gagneur » soulignant sa grande connaissance du terrain et son souci de l’aménagement du territoire qui, « aujourd’hui manque beaucoup.. » ajoutant encore, dans un propos aux accents subliminaux :  » pour un gagneur, la longévité ce n’est pas le plus dur à obtenir…on ne peut pas faire dans la longévité par la trahison ».

Au moment où le sénateur de la République qui avait tenu, malgré la maladie, à honorer son mandat jusqu’au bout, qu’il nous soit permis, à notre tour, de louer ce goût des autres qui l’habitait. Le soin qu’il prenait de ne pas oublier ses amis dans la difficulté. Cette fidélité aux lieux de ses jeunes années en territoire blayais qu’il aimait tant partager et aux souvenirs qu’il gardait, précieusement, d’un vieil homme grimpant dans un cerisier, aux belles heures de juin et des jours les plus longs.

A Jacqueline, son épouse, à ses enfants et à cette famille politique qu’il incarnait mieux qu’aucun autre, nous adressons nos condoléances émues.

Des réactions au niveau national

François Hollande, ancien Président de la République PS :
« Avec la disparition de Philippe Madrelle, la République perd aujourd’hui un grand élu. Il a agi toute sa vie avec ambition pour son département, la Gironde, et pour l’égalité entre les territoires. Il a fait honneur au socialisme. J’adresse mes pensées affectueuses à ses proches. »

Gérard Larcher, Président du Sénat :
« Le Sénat perd un grand Senateur. Philippe Madrelle, un élu ancré dans son territoire, 35 ans président du CG de Gironde, une voix forte sur l’aménagement du territoire et la décentralisation. Au nom du Sénat je présente mes sincères condoléances à sa famille et ses proches. »

Patrice Kanner : président du groupe socialiste au Sénat :
« Notre collègue Philippe Madrelle nous a quittés. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches. Une figure de la gauche disparaît et nous perdons un ami fidèle. Je salue la mémoire d’un élu humain, engagé sans relâche et jusqu’au bout pour la Gironde pendant plus de 50 ans. »

Manuel Valls, ancien Premier ministre PS:
« Un ancrage hors du commun, une fidélité à un territoire, une longévité difficile à imaginer aujourd’hui…un socialiste qui gérait et transformait. Son expérience va manquer. Mes condoléances à sa famille et à ses amis socialistes de Gironde et du Sénat. »

Olivier Faure, premier secrétaire du PS:
« Adieu Philippe. A force on avait fini par croire que ni la défaite ni la mort n’avait de prise sur toi. Je m’associe à l’immense tristesse de tous ceux qui t’ont aimé, ta femme Jacqueline, ta famille, tes camarades socialistes. Nous ne t’oublierons pas »

Sébastien Lecornu, Ministre chargé des collectivité territoriales:

« Avec le décès du sénateur Philippe Madrelle, les girondins perdent aujourd’hui un homme engagé depuis tant d’années pour défendre et représenter leur territoire. J’adresse mes sincères condoléances à sa famille et ses proches. »

Des réactions en région

Hommage du Conseil départemental de Gironde:
« Les élus du Conseil départemental, ses agents, comme l’ensemble des habitants de la Gironde, éprouvent, aujourd’hui, un immense chagrin en apprenant la disparition de Philippe Madrelle. Il est juste de dire qu’une grande majorité de Girondines et de Girondins se sentent orphelins tant cet homme d’exception a eu partie liée avec leur vie quotidienne.
(…) Fervent défenseur des petites communes, du Département et du juste équilibre entre monde rural et secteur urbain, Philippe Madrelle a aussi accompagné et encouragé nombre de femmes et d’hommes politiques qui auront fait leur chemin : Alain Rousset, Alain Anziani, Michèle Delaunay, Gilles Savary, entre autres…
Philippe Madrelle qui a toujours préféré le contact direct et le terrain aux grands destins nationaux, laisse derrière lui un héritage de réalisations locales très concrètes : des collèges aux routes et aux pistes cyclables, des salles polyvalentes locales aux bourgs revisités en passant par les domaines de loisirs départementaux, son empreinte est partout. Celui que la presse a surnommé « le vieux lion » a su s’attirer de nombreuses amitiés, à droite comme à gauche, et il va laisser un grand vide dans le cœur des Girondines et des Girondins. »

Jean-Luc Gleyze, Président du Conseil départemental de Gironde:
« Avec la disparition de Philippe MADRELLE, la Gironde perd son grand fauve politique, en même temps que l’un de ses plus illustres défenseurs.
Car Philippe Madrelle était la Gironde.
Elle coulait en lui comme cet estuaire qui en constitue la veine océanique. Chaque trait qui a marqué son visage, au fil de ses 36 ans de présidence départementale, en dessinait la géographie qu’il a inlassablement labourée : courbes des vignobles, rectitude des pinèdes, limite mouvante des sables qui bordent l’océan, densité des villes, sinuosité des fleuves et des ruisseaux, …
Cette Gironde, il en était le laboureur infatigable, en connaissait chaque recoin, chaque commune, au point de faire corps avec son territoire, avec ses élus, avec ses habitants. Il en était la figure tutélaire, l’étendard emblématique, l’inlassable combattant.
« Girondin » dans les deux sens du terme, il a accompagné les destinées de la collectivité départementale, la faisant passer de la tutelle de l’Etat à la souveraineté pleine et entière issue de la décentralisation de 1982.
Il a inventé bon nombre de politiques publiques qui ont encore cours aujourd’hui, et qui ont transformé la vie de chacune et chacun d’entre nous : nous avons toutes et tous, autour de nous, des atomes de l’action publique de Philippe Madrelle.
L’ensemble de son action a été marquée par un même corpus de valeurs : celles du Parti Socialiste. Des valeurs solidement ancrées à Gauche, soucieuses d’aider les plus fragiles, tendues vers des objectifs d’égalité, de fraternité, d’humanisme.
C’est ainsi qu’il a favorisé l’émergence de plusieurs générations d’elu.e.s convaincu.e.s par son charisme, sa combativité, sa bienveillance, son empathie, et par le sens qu’il donnait à l’action publique. Toutes et tous sont aujourd’hui orphelin.e.s de l’élu, de l’homme, de l’ami, comme le sont bon nombre de Girondines et de Girondins.
Tu n’étais pas, Philippe, invincible comme nous l’avions cru : si tes victoires politiques ont été nombreuses, la maladie a eu raison de toi. Mais ta trace politique reste plus que jamais vivace, comme un guide solide.
Tu m’as accordé ta confiance pour reprendre ton flambeau à la présidence du Département de la Gironde, afin d’y défendre les valeurs fortes que tu m’as inculquées au fil de mes mandats auprès de toi. Nous continuerons à placer nos pas dans ton sillon pour porter, en faveur des générations futures, ces belles valeurs de Gauche que tu as incarnées avec force et que tu nous as transmises avec conviction. »

Alain Rousset, Président du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine:
« Philippe Madrelle incarnait profondément et intimement la Gironde. Un département dont il était l’émanation dans ses valeurs de tolérance, de solidarité, de modération, de tempérance, d’humilité. Un département qu’il avait mis au service de tous les territoires, du Médoc à l’entre deux mers, du Blayais au sud Gironde. Un territoire dont il connaissait les contours de chaque ville et village.
Maire, député, sénateur, président de Région et de Département, il a occupé quasiment tous les mandats locaux avec la même ferveur et la même intensité. Ce laboureur infatigable du plus grand département de France laissera l’image d’un homme toujours proche, attentif et soucieux de chacun. Il savait réunir, apaiser comme se montrer d’une rare combativité lorsqu’il fallait défendre les intérêts du territoire ou mener un combat électoral. (…)
Sur un plan plus personnel, j’ai eu le privilège d’évoluer à ses côtés, à la Région Aquitaine où j’ai participé à ses côtés à la signature du premier Contrat de Projet Etat-Région et singulièrement au Conseil général, où j’ai eu l’immense honneur d’être son premier vice-président. Nous lui devons, pour beaucoup, notre engagement en politique.
La Gironde gardera l’empreinte de son action pour de longues années comme le souvenir de cet homme d’exception qui de Saint-Seurin de Cursac au Palais du Luxembourg ne s’est jamais départi de l’humanisme profond qui l’habitait. (…) ».

Thierry Trijoulet, 1er fédéral PS de la Gironde:
« (…) Député, Sénateur, élu local et Président de grandes collectivités avec la Région et surtout le Département, il participa à de grandes avancées politiques et sociétales tout au long de ses 50 ans et plus de vie politique qu’il exerça avec dignité et détermination jusqu’au bout malgré la maladie de ces derniers mois.
Il fut un homme politique au service des territoires et de ses habitants avec convictions et ouverture d’esprit.
Les militants, élus, actuels et anciens parlementaires du PS girondins se joignent à moi pour vous faire part de leur grande peine. La grande famille socialiste adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Ces mots de Jean Jaurès collent à merveille au parcours de Philippe Madrelle, « Le courage, c’est de comprendre sa propre vie… c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille…d’aller à l’idéal et de comprendre le réel. » (… ) »

Nicolas Florian, Maire de Bordeaux:
« J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille de Philippe Madrelle. Au-delà des oppositions, son sens de l’action publique, sa détermination et son caractère forçaient au respect. Un Girondin dans l’âme qui aura marqué de son empreinte le département qu’il aimait tant.« 

Patrick Bobet, Président de Bordeaux Métropole:
« La disparition de M. Philippe Madrelle est un évènement politique et humain girondin. Le département perd une de ses figures historiques. A travers ses différents mandats, il a toujours été un grand défenseur de la Gironde. Je pense naturellement à son épouse et sa famille. Il laissera un vide dans le monde politique girondin et bordelais. »

Le groupe Génération.s – EELV au Département:
« C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Philippe MADRELLE, sénateur et ancien président du Conseil général de la Gironde. Sans jamais renier les valeurs de gauche, il a inlassablement oeuvré pour que notre département soit un territoire où la solidarité, la défense des Droits de l’homme et la préservation de l’environnement ne soient pas de vains mots. Encore récemment, nous avons eu l’honneur de partager avec lui les combats pour la défense des services publics et contre les pesticides.
Conscients de l’héritage politique qu’il nous laisse, nous nous efforcerons de nous en montrer dignes en militant pour une Gironde innovante et ouverte, soucieuse de réduire les inégalités et de réussir sa transition écologique. »

Sébastien Laborde, Secrétaire départemental du PCF Gironde:
« Philippe Madrelle aura incarné le département de la Gironde durant des décennies. Au fait de chaque événement politique dans ce département, il était connu de tous et connaissait chacun.
L’une de ces dernières batailles aura été l’élection sénatoriale de 2014 où il aura passé la journée à accueillir chacune et chacun.
Philippe Madrelle aura incarné la famille socialiste durant ces années-là. Attaché à l’union de la gauche au Conseil général, à la Région et dans sa ville de Carbon Blanc, il était un partenaire fidèle, exigeant.
Il aura toujours eu au cœur le rassemblement des forces de gauche pour mener des politiques répondant aux besoins des populations et des territoires, faisant du département de la Gironde une terre de progrès et de développement.
J’adresse, au nom de la fédération de Gironde du Parti Communiste, à sa famille, à ses amis et proches, aux militantes et militants socialistes nos sincères condoléances. »

Laurence Harribey, sénatrice PS de Gironde:
« Philippe Madrelle s’en est allé. C’est une longue page de l’histoire girondine qui se tourne mais c’est surtout un homme de conviction et de combat pour les territoires girondins qui nous quitte.
C’est lui qui m’a accueillie au sénat il y a trois ans. Il avait été un guide pour conduire mon action municipale en sud Gironde, il fut un conseiller amical pour mes premiers pas au Palais du Luxembourg.
Je resterai marquée par cette dernière question au gouvernement qu’il a posée au nom du groupe socialiste en juillet et applaudie unanimement par l’ensemble de l’hémicycle, comme un témoignage de sa pugnacité face à la maladie. « Cette bataille, je vais la gagner m’avait-il glissé il y a un an ». Il ne l’a pas gagnée mais il a gagné le respect de tous. »

Philippe Dorthe, conseiller départemental et conseiller régional PS:
« Philippe Madrelle, vient de nous quitter. Il fut le père politique de beaucoup d’entre-nous. Depuis ce mardi 27 août le ciel étoilé de Gironde en compte une qui brille plus que les autres… certainement, pour nous socialistes girondins, notre étoile du berger. »

Pascale Got, conseillère départementale PS:
« La Gironde perd l’une de ses grandes figures. MADRELLE, lutteur infatigable contre une Gironde à deux vitesses, donnant ses lettres de noblesse à la ruralité, fin connaisseur des territoires, innovant des dispositifs financiers d’accompagnement pour les communes, nous rappelant à Dominique Fedieu et à moi même son attachement pour le Médoc à chaque visite.(…) »

Jean-Marie Darmian, conseiller départemental:
 » Philippe Madrelle est allé jusqu’au bout de son chemin. (…)

J’ai marché parfois sur d’autres sentiers et il serait malhonnête d’écrire que nous avons toujours été d’accord dans ma jeunesse. Nous nous sommes forgés une amitié, dans le fond plus solide que beaucoup d’autres, dans le creuset exigeant de ces divergences alors qu’elles sont souvent superficielles.  En plus de 50 ans, nos routes se sont croisées des centaines de fois et nous avons ainsi fini par cheminer ensemble dans l’intérêt général. (…) Ce fut vivifiant, tonique mais jamais irrémédiable.
Jamais loin l’un de l’autre. Toujours respectueux l’un de l’autre. Souvent désireux de faire au mieux l’un pour l’autre.  Nous sommes allés vers le même horizon avec le même foi dans les autres et dans nos valeurs. Et son plus précieux des cadeaux fut sa confiance durable. Il a cru en moi. J’ai cru en lui. 
(…)
Nous étions proches parce que c’était lui et parce que c’était moi. Et il n’y a que celles et ceux qui se contentent des apparences qui ignorent que les combats communs cote à cote, dans la diversité mais la complémentarité, créent des liens plus forts et plus durables que les déclarations d’amitié toutes faites. Salut Philippe…Salut le frère, le père, le mentor et merci pour tout. »

Gilles Savary, ancien député PS et député européen:
« Le décés de Philippe Madrelle est pour moi une perte irreparable ! Notre collaboration devenue complicité , a constitué le moment fort de mon parcours personnel . Sa maestria politique fondée sur un humanisme profond detaché des catechismes et des sectarismes a inspire ma carrière et surtout orienté ma vie .
C’est lui qui a converti la Gironde chabaniste à la Gauche grace à la conjugaison d’un flair politique hors pair , d’une combativité inalterable et d’une empathie populaire qui etait le carburant de sa vie .. Le secret de son exceptionnelle carriere sans la moindre defaite politique , tient à son humanisme bienveillant avec tout le monde  ,profondement  respectueux des gens de toutes conditions et de toutes origines…
Du Conseil General qu’il a présidé pendant 36 ans, il a tenu le monde rural girondin , ses petites villes , ses services et equipements publics à bout de bras et l’a doté d’un niveau d’equipement exceptionnel ! »

Xavier Fortinon, président du Conseil départemental des Landes :
« C’est ce soir un grand moment de tristesse à l’annonce de la disparition de Philippe Madrelle. Ce socialiste humaniste aura marqué de son empreinte le département de la Gironde et la Région Aquitaine. Sincères condoléances à sa famille. »

Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental de Lot-et-Garonne:
« C’est avec émotion que j’ai appris le décès de Philippe Madrelle, Président du Conseil général de la Gironde pendant 36 ans.
Engagé sans relâche au service de son département, il avait su – au fil du temps – l’incarner avec noblesse et élégance. Ses combats pour approfondir la décentralisation et renforcer l’action des collectivités locales, ses valeurs et son humanisme m’ont profondément marquée.
Maire de Carbon-Blanc, Président du Conseil régional, et du Conseil général, Philippe MADRELLE avait successivement assumé toutes les responsabilités locales. Par son charisme, sa proximité, son sens de l’écoute et du dialogue, il a su gagner la confiance des Girondins. Il inspirait le respect de tous, y compris de ses adversaires politiques.
Aujourd’hui, nos voisins et amis Girondins perdent une grande figure de la vie publique. Nous perdons un visionnaire de la décentralisation, défenseur inlassable de la ruralité, ardent combattant contre toutes les formes d’injustices économiques et sociales. »

Dominique Bussereau, Président du conseil départemental de Charente-Maritime et Président l’Assemblée des départements de France :
« Condoléances attristées au Département et à son Président Jean-Luc Gleyze après le décès de Philippe Madrelle. Avec Claude Belot il avait créé le Smidest pour protéger notre estuaire de la Gironde »

 

 

Larcher, Hollande, Fabius, Juppé, Florian, Bobet: l’hommage unanime à Philippe Madrelle

 

 

La belle église baroque Notre Dame de Bordeaux, quoique parmi les plus grandes de la ville, n’a pas pu contenir la très nombreuse assistance qui tenait, ce 2 septembre, à être présente aux obsèques de Philippe Madrelle . Une cérémonie d’une vraie simplicité marquée par l’homélie du cardinal Ricard qui avait rappelé le soin que prenait le président du conseil général de Gironde rencontré en 2002, à son arrivée à Bordeaux, de l’entretien des églises en aidant les communes à y faire face.

 

Au préalable Gérard Larcher, rappelant le parcours politique hors norme de celui qui allait être le plus jeune député de l’assemblée nationale en 1968, salua le doyen d’âge du Sénat qu’il était devenu, attentif jusqu’au bout à défendre les couleurs de son département. Un « grand combattant politique  figure emblématique de la Gironde. »..et de la décentralisation, non loin d’un Gaston Defferre et dont la force de conviction en imposait à un certain François Mitterrand, ajoutant : «  il avait pressenti la fracture territoriale avant d’autres… »

 

La présence de nombreuses personnalités, à coté du président du Sénat et de la préfète Fabienne Buccio, témoignait de l’estime de l’Etat et de la classe politique à l’égard de la carrière de l’homme politique nourrie de sa connaissance des gens, au plus près de leur vie quotidienne. Les socialistes faisaient nombre autour de François Hollande, de Laurent Fabius président du conseil constitutionnel, de Patrick Kanner président du groupe au Sénat , des parlementaires, la sénatrice Laurence Harribey, le député Alain David, d’Hervé Gillé qui succède à Philippe Madrelle au Sénat, d’Alain Rousset président de la Région, de Jean-Luc Gleyze président du Département, de Gilbert Mitterrand, de Bernard Dussaut son compagnon de route au Sénat de 1989 à 2008 qui déclara en un ultime hommage : «  je suis fier d’être dans le livre de ta vie »

 

Mais les élus des autres familles politiques n’étaient pas en reste puisque Nicolas Florian maire de Bordeaux et Patrick Bobet, président de la métropole, étaient là ainsi qu’un certain Alain Juppé dont certain miltant socialiste se plaisait à souligner la présence, sans compter celle des parlementaires au nombre desquels on remarquait la sénatrice Nathalie Delattre ou le député Florent Boudié. Le gouvernement était représenté par le ministre auprès du Parlement Marc Fesneau et la girondine Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des solidarités et de la Santé. Quant aux élus de la grande famille des conseillers départementaux et des maires et conseillers municipaux ils étaient les plus nombreux, de Philippe Buisson maire de Libourne en passant par Alain Turby maire de Carbon Blanc, Stéphane Delaux ou Laurence Dessertine et Mylène Villanove et d’autres, moins connus, mais faisant cercle, dans un geste de soutien à Jacqueline Madrelle et ses enfants.

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