Parole de vigneron : Vinexpo 2011, pourquoi et comment y aller ? Réponse avec Eric Bantegnies, château Bertinerie


Vinexpo

Parole de vigneron : Vinexpo 2011, pourquoi et comment y aller ? Réponse avec Eric Bantegnies, château Bertinerie

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2011 PAR Solène MÉRIC

Pour Eric Bantegnies, qui participe cette année à son douzième Vinexpo, « ce salon est un rendez-vous assez incontournable pour ceux qui travaillent l’export dans et hors l’Union européenne ». Des Etats Unis au Japon, les visiteurs du monde entier s’y déplacent. Et cette année 2011 ne fera pas exception. Selon lui, cette édition 2011 sera marquée par « une très forte présence de visiteurs venant d’Asie ». Un sentiment qu’il tient depuis les primeurs 2010, durant lesquels les viticulteurs bordelais ont vu déparquer, avec plaisir, une « déferlante d’Asiatiques à Bordeaux ». Selon lui donc, les asiatiques n’attendront pas Vinexpo Hong Kong en 2012. Chinois mais aussi vietnamiens, malaisiens, ou encore coréens seront là, et bien là, à Bordeaux, dès cette année.

« Un salon majeur mais plus absolu »
Eric BantegniesPour autant si Vinexpo reste un salon majeur pour les professionnels du Vin, il n’est plus comme il a pu l’être le Salon « absolu ». Plusieurs raisons expliquent ce phénomène selon Eric Bantegnies. D’abord, un fort développement de la concurrence d’autres salons européens. Le viticulteur cite en exemple le Salon allemand Prowein à Düsseldorf qui « dépasse désormais largement le cadre national ». Ensuite, le monde du vin a beaucoup évolué : on produit, on vend, on achète, et on boit du vin ailleurs que sur le vieux continent, Vinexpo, s’est donc adapté. « Vinexpo s’est décentralisé de Bordeaux, en créant de petits salons ailleurs dans le monde : aux Etats-Unis, dans les Pays asiatiques… Ils viennent compléter ce que Vinexpo Bordeaux ne peut plus faire. » explique Eric Bantegnies. « Bordeaux n’est plus le lieu où tout se passe. Si un viticulteur veut couvrir toutes les différentes zones qui comptent dans le monde, il doit faire trois ou quatre salons… »

« Une chance terrible »… à savoir saisir
Pour autant le vigneron ne le renie pas, Vinexpo Bordeaux reste un des grands Salon du vin, si ce n’est le plus grand. «Le monde nous envie; avoir ce type de Salon à domicile, c’est une chance terrible ! ». Une chance à ne pas gâcher. Entre le prix de la location de l’emplacement et le nombre d’exposants présents, « organisation et travail » sont les maîtres mots. Selon lui, sur le Salon, la solution « économie », c’est la mutualisation d’espace qui peut se faire « via les syndicats viticoles, les groupes organiques du CIVB, ou par des groupes privés ». En ce qui le concerne c’est cette dernière option qu’il a choisi. Dans son groupe « Wine partnairs », plusieurs vignerons issus de différents vignobles présentent leurs vins. Outre des économies d’échelle, « le groupe permet de drainer du monde : si un visiteur vient pour un de nos vins, il a aussi l’occasion de s’intéresser aux autres vins de vignobles différents présentés sur le stand ». En d’autres termes, pour Vinexpo, « il faut être bien organisé et bien équipé ; il ne faut pas être seul sinon on est noyé dans la masse… » Mais il faut aussi beaucoup de travail en amont, le Salon ce n’est pas une partie de pêche, il faut prendre des rendez-vous, c’est le moment de conclure des affaires, de tisser des liens.

Photo : Vinexpo – Tous droits réservés 

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles