Parler agriculture, un impératif pour Alain Rousset


Lors de la Journée de la Région, Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine, a déambulé dans les allées du Salon de l’Agriculture de Bordeaux à la rencontre des exposants. L'occasion de soutenir les initiatives de communication des acteurs.

Alain Rousset, président de la Région, dégustant des petites tartines à base de truffe au stand des champignons au Salon de l'Agriculture 2023Camille Juanicotena | Aqui

Alain Rousset, président de la Région, dégustant des petites tartines à base de truffe au stand des champignons au Salon de l'Agriculture 2023

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/05/2023 PAR Camille Juanicotena

C’est à Equitaine, le pôle dédié aux équins, qu’Alain Rousset a débuté, lundi, son tour du Salon de l’agriculture, au côté de Dominique Graciet, son président, Luc Servant, président de la Chambre régionale d’agriculture ou encore Pascal Lecamp, député de la Vienne. Une vingtaine de personnes prend part à ce cortège régional. Petites chaussures pointues cirées, cravates et costumes 2 pièces sont aussi de la partie.

Plus loin, dans la 27ème avenue, le président de la Région est accueilli par Pierre Pouget, président des Banques alimentaires de la région, lui rappelant notamment que sur les 6 millions de néo-aquitains, 600 000 personnes ont un besoin régulier à une aide alimentaire d’urgence. Parmi elle, 260 000 sont bénéficiaires de repas chaque semaine ; des chiffres qui marquent le cortège, avant qu’il ne poursuive sa route vers le stand des champignons.  

Alain Rousset prend le temps de saluer, de faire un sourire, d’échanger quelques mots, entre deux dégustations. « Nous devons réfléchir à comment donner plus de liberté à nos exploitations. Aujourd’hui, les jeunes sont bloqués dans leurs propriétés » clame-t-il sur le stand « Trois laits ».

Que des bonnes choses…

Alain Rousset partage aussi des petits instants avec les enfants, présents en grand nombre ce lundi à l’occasion du « parcours de l’enfant » qui ouvre le Salon aux classes d’écoles primaires. Sur le stand de la pêche, Alain Rousset s’indigne, ironiquement, de voir un enfant avec un silure. « Ah non, je ne fais de photos avec un silure. Prends une truite plutôt » en regardant une jeune fille.

Alain Rousset, président de la Région, discute avec les enfants au stand de la pêche

Au fil de son parcours, il croise la confrérie des culs noirs limousins (race de cochons). Il en profite même, au stand de l’institut du goût,  pour souffler les bougies des 20 ans de participation des confréries au Salon. Les odeurs de canard, pomme, sucre, et autres le conduise à l’espace « Gastronomie et vin » où la encore les dégustations se poursuivent… Avant de prendre la direction des ovins. Rencontre avec les éleveurs, présentation des races, entre discussions et observations, Alain Rousset anime le salon. « Oh regarde c’est Mr Rousset » a-t-on pu entendre à plusieurs reprises lors de son passage.

Il faut qu’on parle plus d’agriculture !

Après avoir rencontré tous les exposants, du mulet, au gaz vert, en passant par le conservatoire des races et le vin, Alain Rousset fait un point d’étape dans sa course folle sur le plateau d’Agriweb. Il assiste notamment au discours de Luc Servant, Président de la chambre régionale de l’agriculture, présentant la nouvelle stratégie de communication du secteur agricole en Nouvelle-Aquitaine. Puis, même lieu, pour la remise du prix Joël-Aubert, il livre quelques mots en hommage à son ami disparu, avant de laisser la parole à Dominique Graciet, président du Salon de l’Agriculture, pour qu’il remette les récompenses.

Les jeunes : véritable symbole d’avenir

A peine le temps de saluer les bazadaises qu’il n’avait jusque-là qu’aperçu, qu’il participe à la remise des prix jeunes de lycées agricoles ayant concourus dans la matinée pour pointer des animaux.

De formelles félicitations puis un message fort. « Nous, humains, nous vivons une déprise médicale. Pour sauver l’élevage nous avons besoin de vétérinaires, de médecins d’animaux de rente » dit-il face à ces 65 jeunes pointeurs. Alain Rousset mène un combat depuis quelques temps ; créer une cinquième école de vétérinaire publique en France, et donc accessible à toutes et tous. « Payer 18 000€ pour étudier, c’est un scandale » assure-t-il, faisant allusion à l’école privée de Rouen, dernière en date.

« Sinon, je m’incline devant vos performances ». Ce sont sur ces mots, qu’Alain Rousset s’est éclipsé en direction du marché des producteurs afin de se restaurer.


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