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PUBLIÉ LE 20/03/2008 PAR Charlotte Lazimi
Son comité de rédaction est composé de cinq personnes, qui travaillent toutes dans le milieu de l’art et du dessin. Ce projet : créer une maison d’édition a longtemps mûri. Ses fondateurs avaient commencé à produire quelques tirages. « Nous avons ensuite fait des stages, pour mettre en place une programmation » explique Frédéric Déjéan, coordinateur d‘Orbis pictus club. « Comme nous évoluons dans ce milieu, nous avons rencontré des dessinateurs, c’est ainsi nous est venue l’idée de créer une maison d’édition » ajoute-t-il. Le nom de cette maison d’édition n’a pas été choisi par hasard. Orbis pictus signifie en latin à l’image du monde. Au XVI siècle, les livres imprimés n’étaient composés que d’image. « On expliquait le monde seulement avec des dessins. Nous avons rajouté club. Ca sonnait moins austère » explique Frédéric Déjéan.
Des livres d’abord produits en Chine
La première collection livres de la maison d’édition était fabriquée en Chine, à Pékin. Elle a ensuite été abandonnée. Pour chaque ouvrage, il fallait attendre 3 mois pour que les livres reviennent par bateaux. «Nous devions aller en Chine. C’était agréable mais pas très pratique » se souvient Frédéric Déjéan. Puis une deuxième collection a vu le jour : la collection club. Six livres sont publiés en moyenne par année. « Nous changeons de diffuseur notre rythme sera plus soutenu » précise-t-il. Chaque année, la maison d’édition sort une compilation d’anthologie d’une trentaine de dessins, sous le titre Le grand hotel orbis. Les dessins sont ceux de jeunes dessinateurs, ou au contraire de très connus. Une cinquantaine de dessinateurs collaborent avec la maison d’édition.
Charlotte Lazimi
