newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 29/11/2012 PAR Claire Sémavoine« 80 % des déterminants de santé sont sociaux », commence Christophe Adam. En clair, la majorité des consultations et hospitalisations sont la conséquence du mal-logement, d’une mauvaise alimentation, de conditions de travail trop dures, etc. « La médecine ne peut plus passer aujourd’hui à côté des huit millions de précaires en France », s’insurge Christophe Adam, également adhérent de l’association bordelaise Les bruits de la rue.
« C’est pourquoi grâce à des événements comme la “Journée santé précarité”, nous espérons mobiliser les universités bordelaises afin de créer avec différentes disciplines comme les sciences humaines par exemple, un outil transversal d’étude et d’analyse sur la santé publique et la précarité », argumente Christophe Adam qui remercie pour « leur présence et engagement » : Jean-Luc Pellegrin, doyen de la faculté de médecine de Bordeaux ; Rachid Salmi, professeur de santé publique à Bordeaux, directeur de l’Isped ; Jean-Louis Demeaux, professeur de médecine générale et Fabrice Bonnet, professeur de médecine interne et infectieuse à Bordeaux.
« Sortir de l’opinion, faire de l’observation »
« Ce n’est pas un sujet militant », tient à préciser Christophe Adam, mais bien « une responsabilité des acteurs des différentes unités universitaires. Les chercheurs doivent amener, confronter et mutualiser leurs savoirs-faire sur la question de la santé publique et de la précarité », poursuit-il, avant de conclure : « Il faut sortir de l’opinion et faire de l’observation ! ».
Fort de cet outil, la recherche pourrait sensibiliser et accompagner les pouvoirs publics dans l’endiguement de la précarité.
