Mérignac : la gauche plurielle réunie face « au poison » de la droitisation de Nicolas Sarkozy


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Mérignac : la gauche plurielle réunie face « au poison » de la droitisation de Nicolas Sarkozy

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/04/2012 PAR Solène MÉRIC

En Gironde, la gauche est donc rassemblée ; c’était en tous cas l’objectif posé par cette réunion publique organisée à Mérignac, là même où François Hollande a rodé sa campagne le 4 janvier dernier. Une unité exprimée haut et fort, puisque Sébastien Laborde, le premier à entrer en scène face aux centaines de militants présents, appelle « sans ambiguïté, sans marchandage et sans tergiversation, à voter pour le candidat du parti socialiste, François Hollande, au 2ème tour de l’élection présidentielle ». Objectif avoué : « infliger une défaite cuisante à Sarkozy » et « arrêter de jouer avec le feu, avec le Front national »

Delanoë et Mamère lancent un appel à Alain Juppé
Le fond du discours est peu ou prou identique pour le représentant bèglais d’Europe Ecologie les Verts, Noël Mamère.Dès la première phrase de son intervention, les choses sont claires : « Je ne suis pas là pour dire François Hollande avec des pincettes, mais pour dire François Hollande pleinement ! ». Là encore, le but est de se dresser face à un Nicolas Sarkozy, qui « parle couramment Le Pen »,à tel point de finir son mandat « sous la dictée de Marine Le Pen ». Doncà défaut de l’énonciation de réels accords de fond sur les propositions du programme de François Hollande, le rassemblement à gauchetrouve avant tout ces sources dans le partagede la volonté de battre Nicolas Sarkozy et la droitisation « à l’extrême » de sa posture et de son discours.
Un ennemi commun,qui pousse même Noël Mamère et Bertrand Delanoë, à appeler certains ministres de Nicolas Sarkozy dont Alain Juppé au premier chef, à ne pas « perdre leur âme » face « à la descente aux enfers de Nicolas Sarkozy » pour attirer sur son nom les électeurs de Marine Le Pen. Et le Maire de Paris de déclarer, «je plains les Juppé et les François Baroin, car quand Sarkozy reprend les idées d’extrême droite, il trahit les le Gaullisme, il trahit le Chiraquisme, et ils les entraîne dans son sillage. »
Pour autant, si l’ennemi commun rapproche, Sébastien Laborde l’a bien précisé : « Les attentes en matière d’avancées économiques et écologiques sont immenses.Nous renvoyons les débats aux législatives et au mois qui viennent. Ce n’est en rien un blanc-seing pour François Hollande». Une fois encore le message venant du Front de Gauche est sans ambiguïté.

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