Mérignac Handball : l’excellence sportive et scolaire


Yoan Denéchau

Mérignac Handball : l’excellence sportive et scolaire

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/02/2019 PAR Yoan DENECHAU

Un espace de pratique sportive intensive, où plaisir rime avec travailler dur. Onze jeunes handballeuses de 14 à 18ans sont inscrites au centre de pré-formation du Mérignac Handball. Parmi elles, Agathe, Maelys, Sali et Lory. Agathe est arrivée en septembre, les trois autres sont là depuis deux ans. Elle raconte son arrivée au CPF « je ne suis pas du tout de Mérignac à la base. Elles m’ont bien acceptée, on s’entend bien. Au début on se connaissait pas, c’était plus compliqué, mais ça s’est bien passé ». «Elle nous connaissait avant d’arriver, elle était déjà fan de nous ! » s’amusent ses camarades, qui dégagent toutes une certaine complicité. De manière générale, c’est plutôt une ambiance bon enfant qui règne sur le parquet, « même si on ne se marre pas toujours », reconnait Lory.

« Le hand ne fait pas tout »

 Les quatre filles sont scolarisées au Mirail, le collège pour Agathe et au lycée pour les autres. C’est un établissement où les élèves ont cours du lundi au samedi, uniquement le matin. Après les cours, les jeunes filles ont six entrainements programmés par semaine, qui durent d’une heure et quart à une heure et demi. Pour elles, allier sport et études n’est pas si dérangeant que ça : « Entre la fin des cours et l’entraînement, on a le temps de faire nos devoirs. On finit les entraînements tôt en plus, donc après on peut travailler chez nous, c’est juste que des fois on est un peu fatiguées, mais c’est un rythme à prendre », raconte Maelys. Le pire pour elles ? « La musculation le mercredi, même si on trouve toujours un moyen de s’amuser. La plupart du temps c’est surtout qu’on a pas envie », sourit Sali.

Si les quatre jeunes femmes rêvent d’être des joueuse de haut niveau, voire internationales, elles sont déjà conscientes de leur avenir : « le hand ne fait pas tout, déclare Sali, c’est pas forcément avec ça qu’on va gagner notre vie, et il faut préparer le futur ». Hôtesse de l’air, médecin, kinésithérapeute, les jeunes filles savent déjà plus ou moins ce qu’elles veulent faire plus tard, même si elles gardent « handballeuse professionnelle » dans un coin de leur tête.

La politique de l’esprit sain dans un corps sain

« Les filles savent que l’exigence va de pair avec le nombre d’entrainements ». Julia Normand est la coordinatrice du Centre de Pré-formation du Mérignac Handball, et pour elle ce n’est pas un programme à prendre à la légère. D’après Julia, les jeunes prétendent à un certain niveau de jeu, et elles doivent avoir conscience que c’est un investissement moral certain, tant pour les joueuses que pour les familles, sans toutefois oublier la notion de plaisir.

A travers son rôle de coordinatrice, Julia Normand est chargée de deux entrainements par semaine, mais aussi du suivi scolaire des joueuses, dont le parcours n’est pas toujours facile. « Forcément, la densité d’entrainements implique un gros investissement personnel, et ça enlève un temps de travail scolaire conséquent, les filles sont parfois plus fatiguées, et le suivi scolaire dans ce cas-là est fondamental ». Pour Julia, la politique du CPF est simple : « le projet sportif n’est ni plus ni moins important que le projet scolaire, on sait très bien qu’elles ne vivront pas du handball à part quelques exceptions près. Il faut que scolairement ça suive ». Le corps enseignant du Mirail est au courant de la situation des jeunes du centre de pré-formation, ce qui peut faciliter les choses pour ces dernières.

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