Matwin: A Bordeaux une plateforme unique en Europe pour la recherche en cancérologie


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Matwin: A Bordeaux une plateforme unique en Europe pour la recherche en cancérologie

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/05/2013 PAR Nicolas César

« Matwin est née en 2009 d’une réflexion menée conjointement par le cancéropôle grand Sud-Ouest (GSO) et ses partenaires industriels avant même que l’Etat ne crée les Satt pour aider à la maturation de projets de recherche », explique sa directrice, Lucia Robert. Là, il s’agit uniquement de projets de recherche en cancérologie, alors que les Satt sont eux à l’échelle régionale et interdisciplinaire. D’abord expérimentée à la seule échelle du Cancéropôle Grand Sud-Ouest, la plateforme mutualisée a depuis été progressivement ouverte aux autres cancéropôles. Aujourd’hui, Matwin travaille avec une centaine d’acteurs en France. « Le potentiel de 1 000 équipes de recherche, soit près de 10 000 chercheurs », précise-t-elle. Matwin a pris une dimension nationale au travers d’un partenariat actif avec six cancéropoles français (CLARA, Grand-Est, Grand Ouest, Grand Sud-Ouest, Nord-Ouest, PACA) et dix des plus grands laboratoires de l’industrie pharmaceutique engagés en oncologie : Amgen, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Celgene, GlaxoSmithKline, Ipsen, Merck-Serono, Novartis, Roche, Sanofi.

Une plateforme unique en Europe39 porteurs de projets ont déjà déposés un dossier de candidature, soumis à une double expertise académique et industrielle. 19 projets ont été retenus pour être présentés devant le Board International, dont 8 pour la seule année 2012, qui seront auditionnés ce jeudi 23 et le vendredi 24 mai. « Les besoins de financement sont en général de 1 à 4 millions d’euros. C’est souvent long et cher », rappelle Lucia Robert. Matwin aide la recherche à trouver des financements grâce à ses partenaires industriels ou à l’extérieur, si besoin. Sa présidence est assurée par le professeur Josy Reiffers, président de la fédération Unicancer et directeur de l’Institut Bergonié à Bordeaux. Un premier contrat de transfert a été signé en décembre 2011 avec le laboratoire Roche, pour un montant dépassant les 4M€, hors royalties.

Parmi les projets examinés cette semaine, deux d’entre eux s’intéressent au traitement du cancer du cerveau, notamment les gliomes et glioblastomes, qui sont à l’heure actuelle de diagnostic très défavorable. L’un
des projets vise l’étude en phase préclinique les caractéristiques d’un peptide qui permettra de lutter contre le
glioblastome. L’autre projet se focalise davantage sur le traitement du gliome, en ciblant plus particulièrement la
prolifération et la migration des cellules tumorales. Le cancer colorectal (cancer du côlon) est également au coeur des recherches de deux équipes auditionnées par le Board. C’est aujourd’hui la deuxième cause de décès par cancer en France. L’un des projets, novateur et original, propose un traitement préventif pour éviter les récurrences de cancer colorectal. Il ciblerait 30% de la population touchée. Le second projet consisterait à cibler les Heat Shock Proteins (protéines de choc thermique), qui montreraient une action anti-oncogène prometteuse. Autant de recherches qui devraient pouvoir se développer grâce à Matwin.

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