Marina Trench raconte son premier passage à l’Arkea Arena


Marina Trench, DJ et productrice de musique, était de passage pour la première fois à l'Arkea Arena de Bordeaux le 18 mars dernier, pour le festival Garospring. Juste après son set, elle se confie sur cette expérience, son parcours et ses projets.

Manon Gazin | Aqui

La DJ Marina Trench dans les backstages de l'Arkea Arena, juste après son concert pour le festival Garospring.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/03/2023 PAR Manon Gazin

Impressionnant, adrénaline, émotion : voilà les mots qu’utilise Marina Trench, DJ et productrice de musique, étoile montante de la house underground, après son tout premier passage à l’Arkea Arena de Bordeaux. C’est par son concert que la première édition du festival Garospring, nouveau bébé électro de Garorock, a démarré le 18 mars dernier. 

« Le fait que ça soit une Arena aussi grande, aussi bien équipée, aussi belle… C’est vraiment un lieu qui est très beau, et dont on n’a pas spécialement l’habitude quand on vient du milieu du club », résume-t-elle dans les backstages, alors que sa performance d’une heure s’est achevée il y a à peine quelques minutes.

« J’étais assez impressionnée par la jauge de la salle et le line-up, et de voir que j’étais capable de fédérer cette communauté bordelaise. J’ai vu des gens crier mon nom, faire des signes d’amour. Du coup je me suis retrouvée dans une situation assez forte émotionnellement, rit-elle. Tout cet environnement fait que c’est touchant pour moi« .

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Le festival a commencé avec le set de l’artiste.

Parisienne, Marina Trench est arrivée à Bordeaux à “même pas 20 ans”, pour y faire ses études aux Beaux-Arts. C’est là qu’elle découvre l’univers de la musique et du club. Son truc à elle, c’est la house. Elle commence à fouler les planches de l’Iboat, de l’Hérétique et du Bootleg, à l’époque où « très peu de filles se trouvent dans le public ». Avant de s’exporter partout en France, puis à l’international.

Les vinyles, « un support qui me tient beaucoup à cœur »

C’est pendant sa formation aux Beaux-Arts, où elle choisit une option design, qu’elle se découvre une passion pour les vinyles, qu’elle utilise encore exclusivement pendant ses dates. « C’est toujours un challenge de jouer vinyle, que ce soit du club, du festival ou des énormes salles« , raconte-t-elle. Une manière peu conventionnelle de donner un concert, mais qui importe beaucoup pour la productrice. « J’ai toujours été intéressée par les objets qui racontent des histoires […] Je pense qu’inconsciemment j’ai plaqué toute cette culture DJ autour de cet objet. C’est un support qui me tient beaucoup à cœur pour ça, et pour lequel j’ai du respect ». 

« J’éprouve quelque chose de vraiment physique quand je joue des vinyles […] Ça me met dans une attitude passionnée et physique avec le son, et c’est ça que j’aime« , explique l’artiste dont le nom de scène vient de la « Mariana Trench ». L’endroit le plus profond de la planète, situé à 11 000 mètres sous les mers du Pacifique. Un aspect mystérieux, qui lui a inspiré l’idée de son pseudo.

« Il faut toujours s’ajuster dans cette carrière de DJ »

Actuellement en tournée européenne, la jeune femme a de nombreux projets, qui peuvent s’avérer difficiles à gérer entre toutes ces dates. « Je me suis rendue compte qu’il fallait toujours s’ajuster dans cette carrière de DJ. Quand tu es en tournée, tu n’as pas vraiment le temps de produire. Et quand tu n’es pas en tournée, il faut absolument trouver le temps de produire de la musique et composer« , explique-t-elle.

Mais l’objectif de Marina Trench est clair : « continuer ». Beaucoup de collaborations et projets arrivent pour l’artiste, dont son double vinyle qui sort le 24 mars prochain. Mais aussi des dates lors de festivals, comme Les Nuits Sonores à Lyon ou le Printemps de Bourges. La parisienne va également relancer sa résidence au Rex, à Paris, « avec un nouveau concept », encore secret. D’autres projets sont encore en maturation, comme « une release party à Paris », ou encore « une date à Beyrouth ».

Si la jeune femme était pour la première fois de passage à l’Arkea Arena de Bordeaux, elle « adorerait » y jouer de nouveau. « Mais pour un temps de jeu plus long ! « , confie-t-elle dans un rire.

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