Luc Chery en rétrospective, Mérignac rend une nouvelle fois hommage à la photo


Mairie de Mérignac

Luc Chery en rétrospective, Mérignac rend une nouvelle fois hommage à la photo

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/04/2010 PAR Piotr Czarzasty

L’exposition est divisée en six parties, représentant soi un projet ou voyage particulier de l’artiste soi une période de sa carrière. Chacune de ces parties possède d’ailleurs un nom qui donne quelques petites indications quant à une possible thématique. Ainsi « Drifting » évoque « l’errance » des jeunes des années 80 ; « Taravao » renvoie aux végétaux retrouvés dans un village de Tahiti ; « Altérations » met en scène l’intérieur des pièces et maisons abandonnées, qui retrouvent néanmoins une certaine animation ; la série « Camps » représente des habitats nomades et précaires qui, sous un certain angle, acquièrent un tout autre caractère ; et enfin les parties « Rapiéçages-assemblages » et « Jérusalem » jouent avec la matière, les formes, les profondeurs, redonnant une dimension artistique à des objets et lambeaux délaissés.

La matière, l’espace et la mort reviscamp nomadeités
« Il propose une lecture de l’espace et du volume qui sont très intéressantes » ; « Il arrive à dégager des dimensions qu’on imaginerait pas » ; « Quand j’ai découvert sur quelques photos des carcasses d’animaux jonchant sur le sol, au départ ça m’a glacé, mais au fur et à mesure de la lecture on passe au delà de ça et on ne voit que de la poésie, il parvient à sublimer la mort » ; « Ce que j’apprécie c’est la manière dont il établit son cadre, on a l’impression de voir un tableau ». Les oeuvres de Luc Chery suscitent en effet une multitude d’émotions et d’observations, parmi lesquelles la dernière s’avère particulièrement révélatrice.

Photographie picturale
« J’ai toujours eu un dialogue avec la peinture », reconnaît l’artiste. « Je revient souvent vers elle en mettant en scène mon cadre, en réalisant un collage, un assemblage d’éléments, tout ça pour retrouver des sensations ressenties lors d’une première lecture d’un cadre similaire, mais réel cette fois-ci. » Le public se retrouve ainsi facilement désorienté, n’étant souvent plus capable de distinguer une composition d’une situation ou d’un cadre instantané. A cela vient se greffer une certaine impression d’unicité et de renouveau d’objets et de matériaux ordinaires qui reprennent vie sous nos yeux.

Piotr Czarzasty

Luc Chery
« La traversée des apparences »

jusqu’au 13 juin 2010
de 14h à 19h
entrée libre

Renseignements Actions Culturelles :
05 56 18 88 62/63

www.lucchery.com

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