Lormont : les habitants s’impliquent dans la gestion de la cité


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Lormont : les habitants s'impliquent dans la gestion de la cité

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Un exercice de démocratie participative n’est pas toujours aisé à instaurer dans une ville. À Lormont, cela semble fonctionner. On a une approche vigoureuse de la démarche. La population est incitée à s’impliquer dans les choix de gestion de la municipalité, à émettre des avis et des idées pour apporter des solutions. C’est ainsi qu’ont vu le jour les rencontres citoyennes. Ces réunions publiques sont un lieu privilégié de communication entre les administrés et les élus municipaux. Ces rencontres sont suivies d’ateliers de co construction. Un de ces ateliers était organisé jeudi soir en présence de quelques habitants très impliqués et des services de la ville.
Plusieurs sujets ont été abordés : sécurité, hygiène, environnement.  On est sur du concret. En tête des préoccupations des habitants, les problèmes liés à la sécurité et à la vitesse excessive sur certaines voies notamment celles desservant des écoles. Premier sujet abordé la vitesse excessive. « La pose de deux panneaux-stops a été bénéfique, car elle a entraîné objectivement moins de circulation, mais la vitesse reste à mon avis excessive, intervient Vincent Bouterige, un habitant du quartier. Jean Bac, directeur de la Démocratie participative et quotidienneté écoute, prend note. Des échanges suivent. Il est finalement décidé de mettre en place un radar pédagogique à la rentrée de septembre pour vérifier si la vitesse est réellement élevée. Le deuxième sujet abordé concerne la dangerosité supposée de la route d’Yvrac, avec son virage étroit. Deux mères de famille témoignent de cette dangerosité où des accidents graves ont eu lieu. Finalement, après débats, il est décidé d’étudier la possibilité d’un feu routier de protection des deux passages piétons avec bouton d’appel. « Le coût pourrait être significatif, à chiffrer quand même avec Bordeaux métropole. L’idée d’un rond point semble difficile en raison du foncier des riverains, intervient Jean Marc Tridon de la direction des services techniques. Par contre, la présence de temps en temps de la police municipale pourrait être dissuasive.
Au cours de cet atelier, la question de  mobilité et de la mutualisation des transports scolaires ou de la desserte du quartier Boris Vian par une station vélos. La ville va saisir Bordeaux Métropole sur l’étude de faisabilité d’une station vélo et la mutualisation des transports scolaires pose un problème de compétences entre collectivités. 

Hygiène et environnementAutre thématique abordée  au cours de cet atelier : l’hygiène et le cadre de vie.  La question de la prolifération des moustiques et des chenilles processionnaires est soulevée. Les représentants de la municipalité rappellent que la collectivité ne peut intervenir que sur l’espace public. C’est fait chaque année par une entreprise qui est missionnée par la mairie à titre préventif. C’est par contre à chaque occupant, propriétaire ou locataire de traiter les parcelles privatives. Les questions d’hygiène et de ramassage des ordures ménagères et encombrants font aussi partie des préoccupations des habitants. Dans certains secteurs, le ramassage ne peut se faire correctement en raison de voitures et véhicules mal stationnés pour permettre le passage des véhicules de propreté.  Certains points évoqués relèvent du civisme de chacun. Autre sujet soulevé par les habitants eux-mêmes, celui du bruit de la voie ferrée rue de l’Archevêque et du domaine du manoir. La réponse de Réseau ferré de France est connue : le bruit ne dépasserait pas les seuils de tolérance et la voie ferrée était là avant les constructions. Si les riverains intentent une action auprès de RFF, un soutien de la mairie est envisageable. Un intervenant a produit un courrier datant de 2003, par laquelle RFF se disait disposé à faire une étude. Cet atelier appelle d’autres réunions où chacun peut prendre la parole, proposer des idées. La municipalité et les services techniques étudient la faisabilité des idées avancées et apportent des réponses ou des éclairages. L’objectif est de développer le dialogue avec les habitants et pour la co-construction de projets, en présence des Services Municipaux et parfois des partenaires, qui intéressent un quartier ou la ville dans son ensemble.

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