L’Inserm renforce ses liens avec l’Université de Limoges


L'Institut national de la santé et de la recherche médicale et l’Université ont signé une nouvelle convention de coopération pour les 4 ans à venir. Sept entités sont labellisées dont cinq unités mixtes de recherche. CAPTuR est le dernier en date.

centre de biologie et de recherche en santé à LimogesChristophe Chamoulaud

Le Centre de biologie et de recherche en santé implanté près du CHU de Limoges dispose d'un plateau technique mis à disposition des laboratoires.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 04/07/2023 PAR Corinne Merigaud

L’Université de Limoges est bien positionnée en Nouvelle-Aquitaine en matière de recherche fondamentale et appliquée avec la présence de cinq UMR, d’un centre d’investigation clinique et d‘une unité de services en biologie. Didier Samuel, président de l’INSERM, était présent à Limoges, le 12 juin, pour signer la nouvelle convention de mixité 2022-2027 entre l’INSERM et l’Université de Limoges.

En 2008, celle-ci comptait une UMR INSERM. Quinze ans après, on en dénombre cinq, de même qu’une unité de services en biologie intégrative santé chimie et environnement (BISCEm). Celle-ci met à disposition un plateau technique et réalise des prestations pour les laboratoires. Ces structures sont rattachées au sein d’Oméga Health, l’institut de recherche de l’Université regroupant la biologie, la santé et la chimie au service du vivant. Un Centre d’investigation clinique, sous tutelle CHU et INSERM, est également labellisé, une forte collaboration avec l’Université étant développée.

signature convention INSERMUniversité de Limoges

La nouvelle convention entre l’Université de Limoges et l’INERM a été signée le 12 juin par Isabelle Klock-Fontanille, présidente de l’Université de Limoges et Didier Samuel, président de l’INSERM.


« Forte présence de l’INSERM à Limoges »


Si chaque laboratoire a été à nouveau labellisé, l’UMR CAPTuR dirigée par Fabrice Lallouée a obtenu cette distinction l’an dernier. Ces chercheurs tentent de développer des outils innovants pour évaluer l’agressivité des tumeurs et envisager une meilleure prise en charge, surveillance et adaptation thérapeutique personnalisée à chaque patient.

« Il y a une forte présence de l’Inserm sur le site de Limoges et des niches de recherche scientifique qui l’intéressent indique Claire Corbel, directrice du pôle de recherche de l‘Université. Elle affiche l’excellence de sa recherche en santé. Cette convention définit le cadre de coopération entre l’Université et l’Inserm autour de ces UMR. »

La convention vise quatre objectifs, notamment une production scientifique de haut niveau et une continuité entre la recherche biologique et biomédicale cognitive et la recherche médicale, clinique et en santé publique. Le but est aussi de veiller à la complémentarité des activités de formation et de recherche, de contribuer à la qualité de la formation des étudiants ou encore de développer des activités de transfert de technologies et valorisation. Chaque labellisation est dotée de moyens financiers et humains. Onze personnels sont en poste à Limoges dont plusieurs chercheurs et ingénieurs.

« Des compétences complémentaires »

Dirigé par Marie-Cécile Ploy, le laboratoire RESINFIT mène des travaux sur la résistance aux antibiotiques. CAPTuR travaille sur le cancer colorectal et le cancer du cerveau. EpiMaCT, dirigé par Pierre-Marie Preux, cible l’épidémiologie des maladies chroniques en Afrique et Asie. « Il œuvre en matière de santé publique pour accompagner les pays du Sud dans l’organisation de leur santé pour lutter contre des maladies chroniques comme, par exemple, le diabète » précise Claire Corbel. L’UMR P&T dirigée par Pierre Marquet s’intéresse à la transplantation et au suivi des greffons pour essayer de réduire les rejets.

En Nouvelle-Aquitaine, l’INSERM gère 16 UMR dont huit à Bordeaux et trois à Poitiers. « Entre ces trois centres, les compétences sont très complémentaires, il n’y a pas de redondance précise Dominique Cros, vice-président chargé de la recherche. A Limoges, ce sont des niches qui ne sont pas développées ailleurs bien que des collaborations très fortes existent. Avec cette convention, nous espérons que d’autres laboratoires seront labellisés, certains étant déjà sur les rangs.»

D’autres projets sont à l’étude comme l’extension du Centre de biologie et de recherche en santé, un bâtiment très en lien avec le CHU, qui devrait être finalisée en 2027 ou 2028. « La proximité de travail de ces laboratoires avec le CHU est reconnue ajoute-t-il, c’est un plus et une particularité à Limoges. Ils ont donc tous comme tutelle le CHU à l’exception du CRIBL, le laboratoire de Contrôle de la Réponse Immune B et Lymphoproliférations. C’est le cas également à Lille, les deux seules universités françaises dans ce cas. »

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