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PUBLIÉ LE 17/06/2011 PAR Solène MÉRICSi le choix du concessionnaire par RFF est déjà connu depuis plusieurs mois, la signature du contrat de concession a longtemps été suspendue au bouclage financier de l’opération. Bouclage qui n’a été effectif qu’à la mi-mai lorsque l’Etat a décidé, pour ne pas retarder davantage la réalisation du projet, de compenser la participation financière des collectivités locales récalcitrantes. (voir Aqui!)
Ce jeudi 16 juin, par la signature de cette concession, c’est donc la réalisation d’un projet hors norme qui s’est confirmée. En effet, avec ses 340 kilomètres de lignes et ses 17 raccordements, cette LGV sera la plus longue jamais financée en Europe dans le cadre d’un partenariat public-privé. Sur cet aspect-là aussi les chiffres sont considérables. Au total l’opération représente un investissement de 7,8 milliards d’euros partagés entre Lisséa ( la filiale de Vinci réellement en charge de la concession) pour 3 milliards d’euros, l’Etat et les collectivités locales (3 milliards d’euros) et RFF à hauteur de 1 milliard d’euros.
« Un moment historique pour l’Aquitaine »
Réagissant par communiqué de presse Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine, a tenu à souligner le caractère « historique » de cette convention « pour l’Aquitaine et au-delà, pour le grand sud-ouest, qui bénéficiera ainsi de la grande vitesse ferroviaire ». Rappelant que ce projet Tours-Bordeaux ne constitue qu’une première étape, le communiqué précise que « le Conseil régional d’Aquitaine poursuivra avec ardeur sa mobilisation en faveur des grands projets du sud-ouest (GPSO) : Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse, ainsi que la connexion vers le Béarn ». Une ardeur de la mobilisation qui sera à coup sûr aussi présente dans les rangs des opposants à ces infrastructures.
Photo: Caisse des Dépôts
Solène Méric
