LGV Tours – Bordeaux : des retombées économiques et sociales à anticiper


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LGV Tours - Bordeaux : des retombées économiques et sociales à anticiper

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/01/2010 PAR Solène MÉRIC

Visiblement, l’heure était à l’optimisme, ce 21 janvier. Pour les élus et responsables présents, les bénéfices de l’arrivée de la LGV à Bordeaux sont nombreux. Tour à tour, Dominique Schmitt, Préfet de région, Alain Juppé, Maire de Bordeaux, Philippe Buisson, Vice Président du Conseil Régional d’Aquitaine et Hubert Du Mesnil, Président de Réseau Ferré de France ont en effet énoncé « les retombées économiques majeures », « la facilitation de la mobilité locale, inter-régionale, et européenne », la vocation de Bordeaux à « devenir une vraie métropole européenne », ou encore les retombées en terme d’emplois directs et indirects. Coté chiffre, Hubert du Mesnil, donne un ordre de grandeur « d’environ 12000 personnes sur 5 ans, en prenant en compte à la fois le personnel des entreprises travaillant sur le chantier et l’ensemble des prestataires ayant des fonctions indirectement liées » comme le gardiennage, la cantine, etc…

« Anticiper au mieux ces travaux »
Cela dit, le Président de RFF prévient, pour que les entreprises sous-traitantes et les salariés soient des locaux, « il faut s’y préparer et anticiper au mieux ces travaux ». Cela signifie qu’il faut notamment prévoir un certain nombre de formations, ainsi que pour les élus locaux, établir des partenariats avec les entreprises et les structures liées à l’emploi et à l’intérim.
Selon Patick Bernasconi, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics, un des enjeux majeurs et de « « diagnostiquer » les personnes qui viennent travailler dans nos métiers et les qualifier », ce qui permettra au passage de leur assurer une certaine sécurité sur leur situation.

La nécessité d’autres projets structurants
Outre l’anticipation sur les emplois il a été plusieurs fois souligné la nécessité de prévoir l’accompagnement du projet LGV par d’autres projets structurants. Car si la ligne grande vitesse permet une plus grande accessibilité au territoire, il faut que le territoire en question en soit d’autant plus attractif et capable de répondre aux besoins des éventuels futurs, et nombreux, arrivants. Sur cet aspect, il semble qu’en Aquitaine la volonté politique soit bien là. Philippe Buisson, rappelle que le Conseil Régional compte « développer le réseau des TER tant dans leur desserte que dans leur attractivité » facilitant ainsi un peu plus la mobilité inter régionale, tout en œuvrant pour la protection de l’environnement. Alain Juppé, quant à lui, souligne notamment la mise en place du grand projet Bordeaux Euratlantique, qui regroupera sur 2 millions de mètres carrés un centre d’affaire et près de 15000 nouveaux logements.

Des retombées négatives… aussi
Au milieu de cet optimisme et de cet entrain généralisé, seul Michel Héritier, Vice-Président de la CUB et Maire d’Ambarès-et-Lagrave, bien que favorable à l’arrivée la construction de la LGV « dans l’intérêt de l’Aquitaine », a tenu à rappeler qu’il ne fallait pas « balayer d’un revers de main les problèmes qui se posent dans certaines communes de la CUB ». A commencer par la sienne, puisque la ligne en question passe en plein centre ville d’Ambarès, posant à la fois des problèmes de nuisances, notamment sonores, mais aussi de circulation et d’organisation pendant la durée des travaux, qui auront pour conséquence de « couper la ville en deux ». Là encore, la limitation des nuisances ne pourra passer que par l’anticipation et le dialogue entre les élus et le concessionnaire ( non encore désigné) en charge des travaux.

Solène Méric

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